Les zones d'accès libre pour les mouvements de jeunesse
- Session : 2009-2010
- Année : 2010
- N° : 483 (2009-2010) 1
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Question écrite du 31/08/2010
- de LANGENDRIES Benoît
- à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
La période des grands camps d’été est terminée pour des milliers de jeunes inscrits dans les différents mouvements de jeunesse. Monsieur le Ministre s'est d’ailleurs lui-même présenté à un de ces camps afin d’exposer un point du dernier Code forestier, datant de 2008, mais réellement rentré en application il y a peu. Il s’agit des zones de libre accès pour les mouvements de jeunesse permettant à ceux-ci de quitter les chemins et sentiers dans les bois, et leur permette ainsi d’exercer des activités lors de leur camp.
Depuis peu en application, voit-on déjà les propriétaires publics réagir positivement ? Les agents de la DNF, ont-ils déjà été sollicités afin de délimiter ces zones d’accès ? Des zones de ce type ont-elles déjà vu le jour à temps pour les camps de 2010 ? Monsieur le Ministre peut-il nous rappeler quels critères prévalent pour la délimitation de ces zones, aussi bien du coté des propriétaires publics que pour les mouvements de jeunesse ?
Réponse du 22/09/2010
Les critères de désignation ont été négociés avec les mouvements de jeunesse. Ils sont les suivants :
- zone facile d’accès et à moins de cinq kilomètres des lieux de vie (locaux ou endroits de camp) ;
- en bordure de forêt pour un accès plus aisé avec moins d’impact sur la chasse ;
- délimitation claire sur le terrain ;
- surface de trois hectares environ ; plusieurs zones étant préférables plutôt qu’une seule grande zone ;
- possibilité de rejoindre facilement un accès carrossable (secours) ;
- intérêt pour les massifs feuillus qui nécessitent moins d’intervention en termes d’exploitation.
Sur base des données transmises par les services extérieurs du Département de la Nature et des Forêts, il existe actuellement 550 zones d’accès libre.
Par ailleurs, 220 autorisations ont été accordées ponctuellement par les propriétaires communaux.