L'e-gouvernance pour la gestion et la communication des villes wallonnes
- Session : 2011-2012
- Année : 2012
- N° : 182 (2011-2012) 1
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Question écrite du 25/01/2012
- de CASSART-MAILLEUX Caroline
- à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville
Les nouvelles technologies ne sont plus le privilège d’une certaine tranche de la population. Aujourd’hui, tout le monde y a accès. Cela concerne également les administrations locales dans leurs efforts de modernisation.
Il y a environ deux ans, un certain nombre de communes avait adhéré au projet « CommunesPlone » dont l’objectif est de regrouper et de faire collaborer les pouvoirs locaux dans un esprit d’entraide à des fins multiples comme associer des informaticiens, utiliser des applications sans avoir à faire face à des frais de licence, etc.
Il semblerait que ce projet connaisse davantage de succès qu’une autre initiative baptisée « Agoracités » puisqu’il présente le coût de revient le plus faible pour un produit évolutif et au moins qualitativement équivalent au second.
Ce projet s’achevait fin 2011. A partir de cette année, les pouvoirs locaux devront soit se tourner vers le secteur privé pour les nouveaux développements, l’hébergement et la maintenance, soit assurer ces tâches eux-mêmes.
Monsieur le Ministre pourrait-il me dresser le bilan de ce projet « CommunesPlone » ? Combien de communes y ont participé ? A-t-il pu mesurer l’efficacité du projet ?
Les communes qui ont opté pour « CommunesPlone » ont-elles reçu une subvention ?
Monsieur le Ministre connaît-il le choix de ces communes pour 2012 ?
Enfin, il me paraît également utile de faire le point sur la plate-forme « Agoracités ». Fonctionne-t-elle toujours actuellement ou a-t-elle été abandonnée vu l’intérêt plus conséquent pour « CommunesPlone » ?
Réponse du 11/07/2012
Sous la précédente législature, les projets « Agoracités » et « CommunesPlone », expériences de mutualisation de pouvoirs locaux dans le domaine des nouvelles technologiques, ont été initiés et soutenus en parallèle.
Dès ma prise de fonctions, j’ai soutenu l’idée qu’il fallait regrouper ces deux pôles d’excellence dans une structure unique et ouverte à la mutualisation du plus grand nombre des pouvoirs locaux.
C’est chose faite depuis le 1er janvier 2012, par la constitution de l’intercommunale IMIO.
Ses trois activités principales sont :
1. Produire des logiciels Open source répondant aux besoins des pouvoirs locaux. Le modèle Open source permet à IMIO d'avoir la maîtrise des outils et d'avoir le choix du prestataire pour la réalisation de développements. Une partie des développements peut aussi être assurée en interne; ce qui garanti une plus grande autonomie d'action.
2. Acheter des logiciels propriétaires en centrale d'achat pour permettre aux communes de bénéficier de logiciels du marché à moindre coût et offrir un service d'accompagnement à leur utilisation et leur évolution.
3. Formaliser les processus de travail des pouvoirs locaux (organisationnel).
Le leitmotiv de cette démarche est de mutualiser les coûts liés aux développements, formaliser les processus, et échanger les bonnes pratiques. L'objectif est de disposer de produits performants et pérennes, de faciliter le transfert de connaissance lié à leur utilisation, et de les faire évoluer en fonction des besoins rapportés par les utilisateurs.
Les pouvoirs locaux trouveront donc maintenant en IMIO un acteur public central pour les questions qui concernent leur informatisation.
IMIO bénéficie d’une subvention annuelle pour soutenir la démarche de mutualisation au niveau des pouvoirs locaux. Elle concerne à ce jour environ 120 communes.
Bien entendu l’adhésion reste volontaire et n’interdit pas non plus de recourir aux services du secteur privé.