L'efficacité des campagnes d'affichage le long des nationales et des autoroutes
- Session : 2012-2013
- Année : 2013
- N° : 181 (2012-2013) 1
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Question écrite du 17/01/2013
- de CASSART-MAILLEUX Caroline
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Je profite de la dernière campagne d’affichage de la Région wallonne le long des nationales et des autoroutes pour aborder leur efficacité de manière générale.
Je me pencherai d’abord sur l’actuelle campagne qui demande aux automobilistes d’éviter les arrêts non urgents sur la bande d’arrêt d’urgence.
Combien de panneaux sont utilisés pour la campagne ? Le message actuel n’est-il pas trop long pour être mémorisé ? La fréquence de lisibilité du message doit être soutenue pour atteindre l’objectif de mémorisation. Monsieur le Ministre peut-il mesurer l’impact ?
Ce genre de campagne a-t-il une influence ou non sur le comportement au volant ? Les campagnes de sensibilisation en bord de nationales et d’autoroutes sont-elles efficaces ?
L’objectif de ces campagnes est clairement de changer les comportements. Monsieur le Ministre procède-t-il à des mesurages ?
Des messages trop longs s’avèrent-ils malgré tout pertinents quand on est en voiture ?
Ces campagnes d’affichage s’accompagnent-elles systématiquement d’autres moyens de communication ?
Quel budget annuel Monsieur le Ministre consacre-t-il aux campagnes d’affichage ?
Réponse du 06/02/2013
300 panneaux sont présents sur le réseau structurant.
Le Conseil d’administration de la SOFICO, qui a la charge de ces campagnes en alternance avec l’IBSR, a voté un budget maximal de 70 000 euros HTVA pour les prestations de conception de la stratégie et des outils de communication dans le cadre des 6 campagnes à organiser en 2013.
Les campagnes d’affichage sont systématiquement accompagnées d’actions sur le terrain (avec ASBL de sensibilisation, services de police, agents du SPW,…) et utilisent souvent d’autres moyens de communication comme les radios, Internet, les réseaux sociaux, les revues spécialisées, etc.
Des mesurages des effets des campagnes ne sont plus réalisés. Même l’IBSR n’en fait plus, car ils se révèlent souvent trop coûteux pour le peu de données utiles qu’on peut en tirer.