La labellisation des friteries wallonnes
- Session : 2013-2014
- Année : 2014
- N° : 490 (2013-2014) 1
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Question écrite du 14/05/2014
- de CASSART-MAILLEUX Caroline
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Le prédécesseur de Monsieur le Ministre en charge du tourisme, M. Benoit Lutgen, avait lancé en 2007 une étude de valorisation touristique qui s’inscrivait dans la « Démarche qualité » du Commissariat général au tourisme.
Les premières conclusions révélaient que le savoir-faire belge et la qualité des produits wallons devaient être mis en exergue.
Parallèlement, un comité travaillait sur la pertinence de mettre en place un label pour les friteries wallonnes. Ce comité était composé de professionnels du secteur, de Maisons de tourisme, du Commissariat général au tourisme et de l’APAQ-W.
Six ans plus tard, je me permets aujourd’hui de revenir vers Monsieur le Ministre sur ce projet.
Combien de friteries wallonnes peuvent aujourd’hui afficher ce label qui leur est dédié ?
Ce label a-t-il eu une influence positive sur les résultats de leurs activités ? Ont-ils vendu davantage de frites et autres produits de consommation parce qu’ils présentaient ce label ?
Combien a coûté au final ce projet ?
Bénéficie-t-il encore aujourd’hui d’un suivi, d’une évaluation ?
Les labels sont-ils décernés à vie ?
Réponse du 30/05/2014
Les actions de promotion et de valorisation réalisées de 2009 à 2011 en collaboration avec l’Union nationale professionnelle des frituristes (Navefri – Unafri) visaient à promouvoir les frites et les friteries wallonnes et à mettre en avant les « Friteries de chez nous ».
En novembre 2009, le ministre Benoît Lutgen a lancé le label « Friteries de chez nous » ainsi que le macaron d’identification « Friteries de chez nous ».
Pour bénéficier du label « Friteries de chez nous », les frituristes doivent respecter trois exigences suivantes :
- vendre principalement des frites ;
- utiliser des pommes de terre fraîches produites en Wallonie et respecter les règles d’hygiène alimentaire ;
- proposer des portions en cornets ou barquettes en carton que l’on peut emporter.
Le macaron friterie de chez nous est attribué pour un an à chaque frituriste qui s’inscrit à l’action et qui s’engage à respecter les exigences du label.
En 2009, 140 friteries ont participé à l’action et ont été des ambassadeurs du secteur. Plus de 10.889 internautes ont surfé sur le site dédié à l’action et plus de 700 enfants ont participé au concours de dessins.
En 2010, 174 friteries ont participé, le site internet a bénéficié de plus de 30 200 visites.
En 2011, les objectifs initiaux de 2009 et 2010 ont été reconduits. Le concours 2011 s’articula autour d’une vidéo, d’un poème ou de la chanson dans laquelle les participants devaient déclarer leur amour de la frite.
Près de 170 friteries ont participé aux actions, plus de 94 propositions ont été reçues et la manifestation a largement été relayée par les médias.
Le budget des trois campagnes s’élève à 210 000 euros TTC.
Une Semaine de la frite sera à nouveau organisée en 2014. Fournisseurs de frites et frituristes seront encouragés à s’inscrire dans la campagne « Agriculture de Wallonie » afin de renforcer le caractère local de leurs produits et productions.