La situation actuelle du dragage de nos cours d'eau
- Session : se2014
- Année : 2014
- N° : 29 (se2014) 1
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Question écrite du 04/09/2014
- de KNAEPEN Philippe
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal
Depuis des années, les voies navigables wallonnes sont chargées par des boues dont une majeure partie est polluée. Après une longue interruption, le dragage a repris lors de la précédente législature et une unité de dépollution a ouvert ses portes à Farciennes avec pour objectif de traiter 235.000 mètres cubes par an.
Un volume estimé à quelque 6 millions de m³ de sédiments encombre nos voies navigables. Plus de 2 millions doivent être prioritairement dragués, traités et recyclés.
Les installations de Sedisol et une douzaine d’ouvriers doivent se charger du traitement de ces 235.000 m³ cubes prévus chaque année dans le contrat passé avec le SPW.
Il semble bien que le processus soit à l’arrêt faute de moyens. En effet, le contrat passé n’a pu être entièrement honoré, il manquerait un peu plus de 3 millions d’euros pour terminer cette phase…
Monsieur le Ministre pourrait-il me donner les chiffres les plus récents ?
Quelle sera sa politique en la matière ? Quel montant budgétaire sera prévu au dragage ?
A-t-il des informations quand au pourcentage actuel d’utilisation de la capacité de cette usine de traitement et des résultats des analyses ?
Réponse du 23/09/2014
Le marché passé par la Direction générale de la Mobilité et des Voies hydrauliques du SPW avec la Société Momentanée Ecoterres (qui exploite les installations de Sédisol) – Envirowal pour la gestion des produits de dragage de catégorie B (produits pollués) sera entièrement réalisé, conformément aux budgets initiaux, grâce à une convention conclue avec la SPAQuE.
Il ne manque donc pas 3 millions d’euros pour achever ce marché impactant Sédisol.
À la demande conjointe de l’administration et de la Société momentanée, il a été décidé de prolonger la durée du marché jusqu’en octobre 2015 au lieu de fin 2014 et ce, sans modification du budget initial et sans indemnités pour l’entreprise.
De facto, l’activité de Sédisol pour ce marché est prolongée au-delà de l’échéance initiale de fin 2014 et si un ralentissement de l’activité est inévitable, il ne s’agit pas d’un arrêt.
Un nouveau marché public sera donc lancé en 2015.