La reprise du groupe de restauration rapide "Quick"
- Session : 2015-2016
- Année : 2016
- N° : 186 (2015-2016) 1
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Question écrite du 26/01/2016
- de ZRIHEN Olga
- à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique
En septembre 2015, le groupe Bertrand a fait l'acquisition du groupe Quick – approximativement 500 restaurants répartis en France et en Belgique.
Cependant, au début de l'année 2016, le groupe français a partagé sa volonté de se séparer, d'ici quelques mois – le temps de trouver un repreneur – de Quick Belux tout en maintenant l'activité de Quick en France ayant une nouvelle licence pour une chaîne de fast food différente.
A ce jour, l'enseigne Quick représente 92 restaurants dont 81 sont exploités par des franchisés et 11 sont la propriété du groupe.
Une banque d'affaires franco américaine, Lazard – groupe mondial de conseil financier et de gestion d'actifs – a été mandatée pour trouver des repreneurs potentiels. Avec la vente s'accompagne également une cession de la marque au(x) futur(s) propriétaire(s).
La presse a fait part de l'intérêt manifeste par les sociétés de types private equity. Ces dernières font référence à des titres financiers de sociétés qui ne sont pas cotées sur un marché.
De quelles informations la Région wallonne dispose-t-elle concernant ce dossier ?
Des candidats repreneurs ont-ils déjà entamé une action informative avec la Région wallonne ? Si oui, existe-t-il un intérêt manifesté par des repreneurs belges ?
Quels risques les franchisés pourraient-ils rencontrer ?
Réponse du 04/02/2016
Selon les informations dont dispose le Ministre de l’Économie, les organisations représentatives des travailleurs n’ont pas été informées d’un éventuel repreneur.
Suite à des contacts avec la direction, le Ministre de l’Économie confirme que la Banque Lazard a bien été chargée de trouver un repreneur pour les Quick BeLux.
À ce stade, toutes les pistes restent envisageables, aucun nom n’ayant été cité. Par ailleurs, il a été affirmé que cette vente se ferait sans conséquence pour l’emploi.