L'impact de la qualité de l'air sur la santé
- Session : 2016-2017
- Année : 2017
- N° : 400 (2016-2017) 1
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Question écrite du 05/01/2017
- de KNAEPEN Philippe
- à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
Début juillet, j’interrogeais le Ministre de l’Environnement, Carlo Di Antonio, sur la mise en œuvre des mesures du Plan air climat énergie (PACE) et sur la mortalité liée à la qualité de l’air en Wallonie. Fin octobre 2016, j'ai interrogé M. le Ministre sur l’impact évident de la qualité de l’air en matière de santé publique et sur le nombre de décès associés à la pollution de l’air en Wallonie.
Dans sa réponse, Monsieur le Ministre communiquait les données de mortalité et d’hospitalisation imputables aux polluants atmosphériques, tout en insistant sur le fait qu’il était évidemment difficile d’isoler l’impact d’un polluant en particulier. Il détaillait également les études et résultats existants en la matière, notamment le projet national « villes et pollution » et l’étude commandée par la Région wallonne à l’École de santé publique de l’ULB relative à l’impact à court terme de la pollution atmosphérique sur les hospitalisations pour maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux ischémiques ou hémorragiques et troubles du rythme cardiaque) et respiratoires (asthme, bronchites aiguës et bronchiolites).
Début décembre, le seuil d’information en matière de concentration de particules fines, lancé le 1er novembre 2016, était dépassé dans chaque Région, selon CELINE, la Cellule interrégionale d’information sur l’environnement. Des conséquences météorologiques défavorables, dont l’absence de vent, l’expliquent en partie, mais n’en demeurent pas moins inquiétantes. La pollution de l’air affecte plus particulièrement les enfants, les personnes âgées et les personnes souffrant d’affections respiratoires.
Si ces considérations sont parfaitement connues de Monsieur le Ministre et des spécialistes, peut-il me dire si des campagnes spécifiques de sensibilisation et d’information ont-elles été lancées ? Des mesures spécifiques sont-elles prises dans ce type de situations ? Une concertation avec le Ministre de l’Environnement Carlo Di Antonio est-elle prévue pour mener une réflexion conjointe en la matière ?
Réponse du 19/01/2017
J’ai bien pris connaissance des études wallonnes visant à évaluer l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé.
En matière de communication et d’information, un flyer consacré aux pics de pollution est disponible sur le portail santé de la Wallonie : http://sante.wallonie.be/sites/default/files/brochure_information_plan_pics_pollution.pdf.
Ce flyer contient des recommandations à l’ensemble de la population, par exemple éviter toute pratique sportive intensive, ne pas fumer ou consulter son médecin dès l’apparition de symptômes respiratoires ou cardiaques ainsi qu’à l’entourage des personnes sensibles (les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées).
De manière générale, la marge de manœuvre dont je dispose dans ce dossier en tant que ministre de la Santé est néanmoins très faible – cette matière relevant essentiellement des compétences du Ministre de l’Environnement.