Les conséquences des incivilités à bord des avions
- Session : 2016-2017
- Année : 2017
- N° : 254 (2016-2017) 1
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Question écrite du 07/02/2017
- de KILIC Serdar
- à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région
À bord des avions, il est de plus en plus fréquent que des passagers présentent des comportements violents, ils sont turbulents, parfois même agressifs ou en état d'ébriété.
La majorité des agressions recensées à bord sont verbales ou, dans certains cas, il s'agit d'un refus d'obéir au personnel de cabine. Malheureusement, d'autres fois, il peut s'agir d'agressions physiques envers les stewards, les hôtesses, d'autres passagers ou encore directement à l'avion, causant des dommages matériaux.
Ces comportements seraient principalement dus à l'usage abusif de drogues ou d'alcool. En effet, durant le vol et à l'insu du personnel, certains passagers consomment à outrance de l'alcool qu'ils viennent d'acheter au « Duty Free ». Au niveau de la sécurité, les commandants de bord ne peuvent prendre aucun risque ; l'année dernière, pour exemple, quatre compagnies aériennes sur dix ont dû dérouter en plein vol.
Nous constatons que certaines mesures sont prises dans nos pays voisins. Par exemple, en Angleterre, le «Binge Drinking» est sous haute surveillance, ce qui a déjà permis de diminuer le nombre d'incidents par deux sur certaines destinations à risques.
Concernant les aéroports régionaux, Monsieur le Ministre peut-il me dire s'il y en a eu et m'informer du nombre de vols qui ont été déroutés suite à des causes similaires ?
Réponse du 01/03/2017
BSCA m’a indiqué ne pas avoir de compagnies qui sollicitent que la société de gestion ait une attention particulière en ce domaine. BSCA ne monitore pas les détournements qui peuvent survenir dans les avions à la suite de ce genre de problème et n’ont jamais eu de demande en ce sens.
Au sein de l’avion, c’est le Commandant de bord qui y exerce ses prérogatives et le personnel de bord est attentif aux quantités d’alcool qui y sont consommées.
Par ailleurs BSCA travaille principalement avec des compagnies « Low Cost » où les boissons alcoolisées sont payantes, ce qui constitue un frein à la consommation d’alcool.
Au sein de l’aéroport, le personnel des sous-concessions Horeca est attentif à des consommations qui pourraient être considérées comme excessives.
Les agents « Checking » sont également formés et autorisés à refuser l’embarquement de personnes qui auraient un comportement agressif. Cette information est d’ailleurs communiquée aux passagers via support visuel au sein du terminal.
L’activité passagers à Liège Airport étant limitée, la probabilité d’abus d’alcool l’est aussi.
Liège Airport m’a indiqué par ailleurs ne pas avoir connaissance de fait de ce type qui aurait causé une diversion.