La problématique des métiers en pénurie
- Session : 2018-2019
- Année : 2019
- N° : 90 (2018-2019) 1
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Question écrite du 16/01/2019
- de GAHOUCHI Latifa
- à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
Nous savons que certaines entreprises sont confrontées à des difficultés de recrutement dans de nombreux domaines d’activités. Les métiers en pénurie font d’ailleurs l’objet de toute notre attention au niveau des Régions quant à l’établissement d’un listing régulièrement mis à jour de ces métiers, en vue d’attirer de potentiels candidats à la reprise d’une formation pouvant combler les places disponibles sur le marché de l’emploi.
Bien qu’un accompagnement des entreprises soit organisé par le FOREm dans leurs recherches, j’ai pu lire dans un récent article sur la pénurie de candidats chaudronniers que le profil des demandeurs d’emploi disponibles ne correspond pas, pour la plupart, à certains métiers qui nécessiteraient une vocation plus précoce et un travail d’apprentissage sur le terrain.
Outre le travail du FOREm, quels sont les outils que Monsieur le Ministre privilégie pour attirer plus de jeunes (ou moins jeunes) dans ces métiers qui assurent un emploi ?
Quelles sont les solutions qui permettent de répondre plus efficacement aux demandes de ces employeurs ?
Réponse du 08/02/2019
La mission du FOREm, c’est l’insertion des demandeurs d’emploi. Le FOREm doit donc faire se rencontrer l’offre et la demande d’emploi par une gestion proactive de la réserve de main d’œuvre.
Plus de 4500 agents sont aujourd’hui affectés à cette mission au FOREm, et ce, sans compter les innombrables opérateurs d’orientation, de formation et d’insertion auxquels le FOREm peut faire appel dans le cadre de sa mission.
Pour renforcer l’action du FOREm, j’ai pris diverses mesures pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre. À titre d’exemple :
À mon initiative, le FOREm organise, depuis plusieurs mois, des séances d’information aux métiers en pénurie, dont fait partie notamment le métier de chaudronnier. Ces séances, nommées « les mardis d’avenir », visent à informer les demandeurs d’emploi en vue de les mobiliser vers la formation aux métiers en pénurie.
Je rappelle également la réforme du PFI, la mesure « incitant+ » et la mesure « coup de poing pénuries », qui visent à aider les entreprises à trouver la main d’œuvre indispensable au maintien et au développement de leur activité.
J’ai donc pris mes responsabilités, et j’ai également responsabilisé les employeurs au travers d’un protocole d’accord par lequel les fédérations sectorielles et intersectorielles d’entreprises et les fonds sectoriels s’engagent à collaborer à la mise en œuvre de ces mesures.