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Voyages des organismes d'intérêt public, en particulier dans le secteur de l'eau

  • Session : 2005-2006
  • Année : 2006
  • N° : 130 (2005-2006) 1

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  • Question écrite du 11/04/2006
    • de DETHIER-NEUMANN Monika
    • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme

    La presse a largement relayé le récent voyage de Monsieur le Ministre à Mexico dans le cadre du Forum mondial de l'eau. A cette occasion, il a vilipendé plusieurs hauts gestionnaires d'AQUAWAL ou de la SPGE, quant au choix dispendieux qu'ils avaient effectué en voyageant en classe business plutôt qu'en classe économique.

    Je souhaite dès lors demander à Monsieur le Ministre les impulsions qu'il a lancées depuis lors pour inviter les organismes d'intérêt public placés sous sa tutelle à organiser à l'avenir leurs transports par voie aérienne dans un cadre moins dispendieux.

    Je souhaite également lui demander si sa réflexion à l'égard des opérateurs wallons de l'eau ne pourrait également s'appliquer aux autres organismes d'intérêt public en Région wallonne. Quelles sont les initiatives qu'il a lancées à cette fin ?
  • Réponse du 04/05/2006
    • de LUTGEN Benoît

    Concernant le voyage à Mexico des opérateurs de l'eau, j'ai suscité la réflexion des responsables des organismes concernés par rapport aux dépenses liées aux missions exercées à l'étranger. Je leur ai d'ailleurs demandé de me fournir un rapport écrit de leur mission, qui a été communiqué au Gouvernement dans la quinzaine.

    Chaque OIP dispose d'un certain pouvoir d'appréciation sur les modalités de déplacement de ses agents. Ils doivent faire preuve, tout comme les fonctionnaires, d'une grande modération. Mon Cabinet et moi-même voulons d'ailleurs prôner l'exemple en voyageant en seconde classe et en payant nos équivalents quotas de C02.

    Les Commissaires du Gouvernement au sein des organes exécutifs qui, notamment, traitent de ces questions, sont chargés de veiller à la régularité des décisions et sont appelés à dénoncer les excès s'ils existent.