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Le traitement de résidus de quartz

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 175 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 22/01/2021
    • de LENZINI Mauro
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Les poussières de quartz générées par des entreprises actives dans le domaine de la construction semblent être un réel problème pour la santé des travailleurs qui y sont exposés.

    En Région flamande, ces poussières considérées comme dangereuses sont stockées dans des sacs spécifiques bien fermés et sont ensuite déposées dans un centre agréé.

    Qu'en est-il en Wallonie ? Madame la Ministre peut-elle faire le point sur cette problématique ? Quelles sont les quantités produites en Wallonie ? Envisage-t-elle d'implémenter des processus de récupération, que ce soit lors de la production en usine ou lors de la mise en œuvre sur chantier ?

    Le cas échéant, peut-elle me dire comment ces substances dangereuses sont récoltées, transportées, traitées, voire recyclées ?
  • Réponse du 10/02/2021
    • de TELLIER Céline
    Les quantités de déchets de poussières de quartz (ou de silice cristalline) produites et collectées chaque année en Wallonie ne sont pas connues avec précision. Les flux de déchets de poussières de quartz font partie des flux de déchets provenant de la transformation ultérieure physique et chimique des minéraux non métalliques présents sous la forme de poussières et de poudre (code déchets 01.04.03), pour lesquels aucune statistique n’est disponible.

    Les déchets de poussières de quartz doivent être gérés selon les règles générales du décret du 27 juin 1996 relatif aux déchets.

    Bien que pouvant avoir des effets sur la santé, les déchets de poussières de silice cristalline ne constituent pas des déchets dangereux au regard des règles wallonnes et européennes prises en matière d’environnement.

    Toutefois, vu leur caractère volatil, les déchets de poussières de silice cristalline doivent être récupérés et conditionnés dans des emballages adaptés évitant tout envol de ceux-ci.

    Ces résidus sont ensuite traités dans les filières dédicacées au traitement des déchets minéraux non métalliques.