Les infrastructures pour la pratique du motocross en Wallonie

• Session : 2020-2021
• Année : 2021
• N° : 66 (2020-2021) 1

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• Question écrite du 04/02/2021

  • de GAHOUCHI Latifa
  • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
  La pratique du motocross dans les bois, forêts, chemins agricoles et/ou terrils est interdite. Néanmoins, les pilotes n'ont plus d'endroits où pratiquer ce sport. Le directeur technique de la Fédération motocycliste wallonne de Belgique (FMWB) met en avant que depuis l'arrivée en 2011 du CWATUPE, les circuits permanents ont dû fermer.
  
  L'imposition de règles précises, notamment le coût d'une étude d'incidence afin de pouvoir introduire un dossier pour créer un site, pour pratiquer le motocross, empêcherait la création d'infrastructures permanentes, privant les adeptes de motocross d'en pratiquer.
  
  Selon la FMWB, un appel à projets wallon avait été lancé en 2012 afin de créer un circuit de motocross dans chaque province. À ce jour, il n'y a pas de terrains de motocross.
  
  Monsieur le Ministre peut-il m'indiquer si la création d'infrastructures pour motocross est prévue prochainement ?
  
  Quels sont les moyens mis en œuvre afin de pouvoir créer des infrastructures adéquates pour la pratique du motocross ?
  
  Qu'en est-il de l'appel à projets de 2012 qui consistait à établir un circuit de motocross par province ?

• Réponse du 26/03/2021

  • de CRUCKE Jean-Luc
  L’appel à projets relatif à la mise en place de circuits permanents de motocross en Wallonie, avec la volonté ministérielle d'en installer à terme, un dans chaque province, avait été lancé en 2010.
  
  Suite à cet appel à projets, seules 2 candidatures répondaient aux critères et avaient pu être retenues : l’une à Walcourt et l’autre à Mont-Saint-Guibert. Cependant, aucun de ces 2 dossiers n'a pu aboutir, faute de demande de subside officielle introduite en bonne et due forme par les opérateurs concernés auprès de mon département.
  
  L’approche que j’ai décidé d’adopter est différente de celle de mes prédécesseurs et vise à mettre en œuvre de manière prioritaire les projets pour lesquels des éléments concrets sont dès à présent connus et objectivés. L’idée est donc de se focaliser d’abord sur les projets les plus aboutis et qui pourraient rencontrer l’adhésion des acteurs locaux.
  
  La Fédération de motocross est associée aux travaux en cours, de même que Monsieur Thierry Klutz, ancien champion de la discipline, qui apporte son expertise dans l’analyse des dossiers. J’ai bon espoir que certains circuits permanents puissent être réalisés, notamment à Bassenge. La Commune de Courcelles doit me présenter prochainement un projet également. C’est en tous les cas ce qu’elle a annoncé.
  
  Par ailleurs, afin d’aider les porteurs de projets dans leur réflexion et les guider dans l’obtention des diverses autorisations et permis nécessaires, j’ai sollicité mes collègues en charge de l’environnement et de l’aménagement du territoire, les Ministres Tellier et Borsus, afin de mettre sur pied un groupe de travail.
  
  Tous deux ont répondu favorablement à ma demande et je m’en réjouis, car je suis persuadé que cette collaboration permettra de lever les freins liés à la méconnaissance de ce sport et, à l’avenir, de faciliter les démarches en matière de permis unique afin de permettre la pratique de ce sport en toute sécurité. Deux réunions se sont déjà tenues, et la prochaine est prévue début avril.