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Le coût des transports en commun pour les étudiants

  • Session : 2020-2021
  • Année : 2021
  • N° : 347 (2020-2021) 1

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  • Question écrite du 16/03/2021
    • de PECRIAUX Sophie
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    Les étudiants vont pouvoir prochainement reprendre le chemin des auditoires. Dans un premier temps, cette reprise sera très partielle, puisqu'elle se fera à hauteur de un jour semaine. Le problème qui se pose est le coût des transports en commun pour cette période. Le coût des abonnements risque de ne pas être adapté durant cette période, et le coût des tickets individuels reste élevé. À cela s'ajoute le fait que beaucoup d'étudiants n'ont pu exercer de job étudiant durant la période de confinement.

    Ne pourrait-on envisager la gratuité temporaire des transports en commun pour ces trois derniers mois de l'année scolaire ?

    Ou à tout le moins, ne pourrait-on pas proposer une offre intermédiaire permettant d'utiliser les transports en commun à un tarif raisonnable par rapport à leur situation ?
  • Réponse du 07/04/2021
    • de HENRY Philippe
    Il est vrai que la précarité étudiante est une problématique réelle et importante, que la crise économique et sanitaire vient malheureusement exacerber.

    La gratuité des transports en commun pour les jeunes, les 65+ et les publics défavorisés est bien prévue dans la DPR. Une première diminution tarifaire a déjà eu lieu en septembre 2020, avec une diminution du prix de l’abonnement de 35 % pour les 18-24 ans, et de 20 % pour le public BIM (alignement sur le tarif réduit familles nombreuses). Les modalités ultérieures restent encore à déterminer.

    Les tarifs du TEC sont basés sur des tranches d’âge, et non pas sur le statut étudiant. Ce choix découle non seulement de logiques d’équité, mais permet aussi de cibler au mieux les actions susceptibles de provoquer un report modal.

    C’est ainsi qu’un jeune de 18-24 ans, quel que soit son statut, paye déjà moins de 10 euros par mois avec son abonnement de moyenne ou longue durée.

    Bien que ce ne soit pas encore la gratuité complète, ce tarif est déjà un tarif préférentiel qui doit être considéré comme une étape intermédiaire.

    Par ailleurs, le financement de cette gratuité complète demande un approfondissement de son impact budgétaire, notamment au niveau de la TVA, ce qui ne nous permet pas de la mettre en place suffisamment rapidement pour qu’elle soit effective pour les dernières semaines de l’année scolaire.