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Les analyses des échantillons prélevés aux environs du ruisseau Molenbeek à Renaix

  • Session : 2021-2022
  • Année : 2021
  • N° : 112 (2021-2022) 1

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  • Question écrite du 20/10/2021
    • de CORNILLIE Hervé
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    En réaction à la pollution aux PFAS constatée le long des berges du ruisseau Molenbeek à Renaix, quatre échantillons d'eau de surface ont été prélevés par le DPC sur le très petit tronçon wallon dudit ruisseau. Ils ont été envoyés dans un laboratoire afin d'y être analysés sur 18 substances appartenant à la famille des PFAS. Lors de ma question initiale, Madame la Ministre attendait les résultats sous peu.

    Ces derniers lui sont-ils finalement parvenus ? Si oui que révèlent-ils ?

    Concernant les mouvements de terre en provenance de la région touchée par la contamination, Madame la Ministre se veut rassurante, les sites d'origines des terres ne se situant pas à proximité de ruisseaux. Ne serait-il cependant pas mieux de vérifier en y effectuant également une analyse ?
  • Réponse du 01/12/2021
    • de TELLIER Céline
    Quatre échantillons d’eau de surface ont été prélevés par le Département de la Police et des Contrôles (DPC) le 10 septembre 2021. Les analyses demandées portent sur 18 substances appartenant à la famille des PFAS.

    En voici les résultats : la méthode analytique n’a pas mis en évidence de PFAS. Tous les échantillons étaient en dessous de la limite de détection.

    En ce qui concerne les mouvements de terres, selon les données fournies par l’ASBL WALTERRE, deux mouvements de terres originaires de la commune de Renaix (rue Oscar Delghust et Boecke, 91 à 9600 Renaix) ont été enregistrés vers la Wallonie (à destination de Tournai et de Lessines). Ces deux sites d’origine des terres n’étant pas localisés à proximité de ruisseaux, ils n’ont donc a priori pas été impactés par la pollution aux PFAS. Les éléments en notre possession ne permettent pas de soupçonner une pollution de terres au PFAS.

    La gestion d’une potentielle pollution relève du décret du 1er mars 2018 relatif à la gestion et à l’assainissement des sols. La mise en œuvre de ce décret (voir article 26 dudit décret), impliquant la réalisation d’une étude d’orientation, ne peut être exigée à l’auteur de la pollution qu’en cas d’indications sérieuses par l’administration qu’une pollution du sol dépasse ou risque de dépasser les valeurs seuil dudit décret. L’origine des terres ne permet pas de soupçonner une quelconque pollution.