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Les arrêts de bus dans les zones industrielles

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 183 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 26/10/2022
    • de MAUEL Christine
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Les zones d'activités économiques sont souvent implantées loin des pôles urbains et loin des zones déjà bien desservies par les lignes structurantes de transport public (train et bus). De ce fait, le personnel des zones industrielles n'a actuellement pas assez d'options pour se rendre facilement et en toute sécurité au travail par les transports en commun.

    Il est aisé de reconnaitre que l'accessibilité (auto)routière de ces zonings étant souvent très bonne, que l'autosolisme est le mode principal de déplacement de ses travailleurs. Toutefois, pour maintes raisons, nous traversons des crises qui bouleversent les types de déplacements de nos concitoyens.

    Dans le cadre de sa Stratégie régionale de mobilité, Monsieur le Ministre a pour ambition d'augmenter significativement la part modale du bus. En effet, il est question de mettre en œuvre des niveaux de service de référence avec un total d'entre 4 et 8 bus par heure et par sens dans les cœurs de ville et entre 2 et 4 bus en périphérie de 6h à 22h du lundi au samedi.

    Néanmoins, les zonings risquent d'être les grands oubliés en raison de leur localisation extérieure au cœur de ville et du fait qu'un nombre non négligeable de travailleurs officient avec un horaire décalé ou de nuit.

    Le TEC traite-t-il directement les demandes d'arrêts de bus avec les acteurs économiques locaux ?

    Les entreprises installées sur les zonings collaborent-elles avec le TEC en participant, par exemple, à définir des besoins (nombres de travailleurs sans voitures, etc.) ?

    Que prévoit la Stratégie régionale de mobilité face à cette situation ?

    Quelles sont ses solutions afin de réduire l'autosolisme et d'augmenter la part modale d'autres moyens de transport ?
  • Réponse du 22/12/2022
    • de HENRY Philippe
    La stratégie régionale de mobilité prévoit l’élaboration d’un réseau hiérarchisé permettant la desserte de l’ensemble des pôles qu’ils soient urbains, scolaires, d’emploi ou autres.

    Ce réseau hiérarchisé est constitué de liaisons structurantes (trains, bus express), de liaisons principales et secondaires (bus), et de solutions complémentaires lorsque le potentiel de demande ne justifie pas un transport collectif.

    Le tout est organisé de manière à pouvoir combiner les offres en vue de couvrir la desserte de l’ensemble du territoire, conformément à ce que prévoit la vision FAST.

    Lors de l’élaboration de ce réseau, les zones industrielles sont systématiquement prises en compte. Une analyse du nombre d’emplois est menée ainsi que des flux de déplacements.

    De plus les parties prenantes sont systématiquement consultées, tant lors de l’élaboration du réseau cible que lors de sa déclinaison opérationnelle.

    Les zones industrielles ne sont donc certainement pas oubliées, même s’il est vrai que, historiquement, certaines d’entre elles ont parfois été délaissées.

    Certains zonings participent par ailleurs déjà activement à l’élaboration d’une politique de mobilité, à travers leur club d’entreprise, et les intercommunales intègrent de plus en plus cette dimension dans leurs actions.

    À terme, il est bien sûr souhaitable que les nouvelles zones industrielles qui sont développées fassent elles aussi l’objet d’une analyse de mobilité et une concertation avec le SPW-MI au sujet de leur emplacement.