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Les conséquences de la suppression de l’éclairage sur les autoroutes sur la sécurité routière

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 199 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 31/10/2022
    • de GOFFINET Anne-Catherine
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Le 1er septembre dernier, le Gouvernement wallon décidait de réduire l'éclairage routier et autoroutier, dans les limites de la faisabilité et le respect de la sécurité routière.

    Cette extinction progressive est complètement opérationnelle depuis le 21 septembre. Concrètement, l'extinction des éclairages, entre 22h00 et 05h00, concerne la berme centrale des autoroutes, soit 20 000 points lumineux déjà modernisés.

    Sachant que le pourcentage d'accidents mortels dans l'obscurité totale est deux fois plus élevé sur autoroute que sur les autres types de routes, il est impératif que cette modulation de l'éclairage prenne en compte les aspects de sécurité routière.

    Monsieur le Ministre envisage-t-il, si la mesure venait à se prolonger, de réaliser des aménagements sécuritaires particuliers à moyen ou long terme, au niveau du marquage routier et de la signalisation routière, pour compenser ce manque d'éclairage ?

    Je lui faisais par ailleurs part, il y a quelque temps, des problèmes qu'engendrait le parcage de camions sur les bandes d'arrêt d'urgence des autoroutes. Ce problème de stationnement illégal, toujours pas réglé, ne va-t-il pas s'accentuer avec la suppression de l'éclairage sur les autoroutes ?

    N'est-il pas dès lors temps, dans ce contexte, de trouver encore plus rapidement une solution pérenne à ce problème de déficit d'emplacements de parking pour les poids lourds sur l'ensemble du territoire wallon ?
  • Réponse du 22/12/2022
    • de HENRY Philippe
    Lors de la mise en place de cette mesure d’extinction de l’éclairage sur nos autoroutes, la SOFICO et le SPWMI ont apporté une attention particulière à la sécurité des usagers. Les échangeurs, y compris les entrées et sorties d’autoroutes, et les zones potentiellement plus à risques, restent éclairés.

    En outre, grâce au système de télégestion des points rénovés depuis le Centre PEREX, l’éclairage peut être relancé, de manière ciblée. Cette réactivation de l’éclairage est appréciée par le SPWMI ainsi que par des partenaires externes tels que la police, en fonction de circonstances particulières le nécessitant : offensive hivernale, intervention d’urgence, accident, marquage, chantiers …

    Plus précisément au niveau des marquages routiers et de la signalisation routière actuellement en place, ceux-ci correspondent aux normes européennes et sont régulièrement vérifiés par les services du SPW. Si des zones étaient identifiées comme défaillantes, elles seraient bien entendu corrigées au moyen des marchés d’entretien dont dispose l’Administration.

    À la suite de cette mesure d’extinction, j’ai également demandé un rapport d’évaluation à l’Administration. Ce rapport est attendu début 2023. Si l’Administration devait identifier des problèmes de sécurité, j’y serais bien entendu attentif.