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Les incitations à l'emploi pour les apprenants de l'IFAPME

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 113 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 04/11/2022
    • de HARDY Maxime
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Mon collègue Manu Disabato avait interrogé Monsieur le Ministre en mai 2022 sur le gel de la dégressivité des allocations de chômage pour les apprenants de l'IFAPME.

    C'est en effet une situation interpellante, qui m'a encore été relayée par le terrain et qui place les apprenants dans des situations différentes, en fonction de leur organisme de formation.

    Il indiquait dans sa réponse à la question écrite, publiée en juin dernier, que la Région était compétente pour les mesures visant à l'activation des chômeurs alors que le Gouvernement fédéral avait pour sa part la compétence du versement des allocations de chômage au titre duquel le gel de la dégressivité de celles-ci.

    La contingence entre ces différentes compétences oblige à une certaine concertation puisqu'à juste titre on peut considérer que le gel de la dégressivité des allocations de chômage peut représenter une incitation en tant que telle, pour une personne sans emploi qui souhaiterait se former.

    Par ailleurs, notre région comptabilise de nombreux métiers en pénurie, pour lesquels la formation peut être effectuée dans un centre IFAPME. Il est difficilement compréhensible que les personnes sans emploi, qui souhaitent se former dans ces filières critiques, doivent faire l'impasse sur le gel de la dégressivité de leurs allocations. Et ce, alors que l'objectif affiché de notre région est de favoriser le retour au travail par la formation.

    Monsieur le Ministre a-t-il pu mettre ce sujet à l'agenda de la plateforme interfédérale des métiers en pénurie, comme indiqué dans sa réponse en juin ?

    Quelles peuvent être les autres pistes pour avancer sur ce dossier ?
  • Réponse du 24/11/2022
    • de BORSUS Willy
    Comme indiqué dans la réponse écrite que j’ai adressée au collègue de l’honorable membre, Monsieur Manu Disabato, il me paraissait que des améliorations pouvaient être apportées au système de dispenses, tel qu’il est appliqué aujourd’hui en Wallonie.

    Ces améliorations doivent s’envisager dans la perspective d’un double objectif :
    - d’une part, il s’agit bien sûr de veiller à un traitement plus équitable des chercheurs d’emploi en formation ;
    - et d’autre part, il s’agit de relever le potentiel d’attractivité des formations menant à des métiers en pénurie de qualifications et donc, à haut potentiel d’insertion durable sur le marché du travail.

    C’est en ce sens que les échanges se sont poursuivis avec la Ministre de l’Emploi et de la Formation, Madame Christie Morreale, en charge de cette compétence.

    Dans le cadre de la mise en œuvre du décret du 12 novembre 2021 relatif à l’accompagnement orienté coaching et solutions des chercheurs d’emploi, j’ai également attiré l’attention sur la nécessité de faciliter l’automatisation des démarches administratives liées aux différentes dispenses afin d’accélérer la procédure d’octroi de celles-ci pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent suivre une formation en alternance organisée par l’IFAPME.

    Pour ce qui est du gel de la dégressivité des allocations de chômage, comme je l’indiquais également dans ma précédente réponse, il appartient au Gouvernement fédéral de se prononcer, le point étant inscrit à l’ordre du jour de la plateforme interfédérale des métiers en pénurie, qui réunit les différents services publics de l’emploi des entités fédérées et de l’État fédéral. Celle-ci est pilotée par un Groupe de travail Emploi où siège le représentant du Cabinet de ma collègue, Madame Morreale.