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Les déclarations des experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à la veille de la COP27

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 167 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 17/11/2022
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont réclamé, à la veille de la COP27, des « mesures radicales » de la part des Gouvernements !

    Près de 25 % de la surmortalité en Europe peut désormais être attribuée aux effets des combustibles fossiles sur la santé, y compris les décès prématurés causés par la chaleur extrême et la pollution atmosphérique dus aux moteurs à combustion !

    Comment la Ministre de la Santé réagit-elle et répond-elle à cet appel dans le cadre de ses compétences ?

    Quelles sont les mesures concrètes prises par l'autorité régionale pour faire face aux constats et craintes grandissantes ?

    Prête-t-on suffisamment attention, au niveau politique, au lien entre le changement climatique et les effets sur la santé ?

    Ne serait-il pas utile de conscientiser davantage les esprits ? Comment y arriver et quelles actions peut-elle mener ?

    Pourrait-elle apporter son soutien et son appui pour l'organisation et la mise sur pied d'un colloque relatif au sujet ?

    Inclure l'action climatique dans ce combat, c'est aussi limiter et améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments hospitaliers qui sont encore trop souvent vieux et mal isolés ?

    Quels sont son plan d'action, sa ligne de conduite, sa trajectoire et son échéancier ?
  • Réponse du 21/02/2023
    • de TELLIER Céline
    Pour connaitre les réponses de la Ministre de la Santé par rapport aux déclarations des experts de l’OMS, j’invite l’honorable membre à lui poser directement la question.

    L’impact de la pollution atmosphérique sur la santé fait partie de mes priorités. La pollution atmosphérique a été responsable en 2019 de 7 500 morts prématurées en Belgique, tous secteurs d’émissions confondus.

    Mon équipe et moi-même sommes sensibilisés à l’impact de la pollution de l’air sur la santé et nous visons à atteindre progressivement les seuils recommandés par l’OMS par la mise en place de mesures fortes de réduction des émissions atmosphériques polluantes.

    Nous travaillons depuis plusieurs mois, avec l’équipe de mon collègue Philippe Henry, à l’élaboration d’une nouvelle version plus ambitieuse du Plan Air Climat Énergie wallon à l’horizon 2030. Ce plan, comme son nom l’indique, vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de polluants atmosphériques. Les mesures proposées permettent de viser les deux objectifs. C’est notamment le cas pour les mesures qui visent la réduction de l’usage des énergies fossiles. Ces dernières incluent la diminution de l’utilisation de la voiture thermique, la sortie progressive du chauffage aux énergies fossiles ou encore l’isolation efficace des bâtiments publics et privés.

    En termes de communication, des recommandations sont faites aux citoyens lors de pics de pollution. Des vidéos ont également été réalisées dans le cadre du projet TransfAIR pour vulgariser des sujets tels que les pics de particules, le chauffage au bois, et la mobilité dans le contexte de la qualité de l’air. L’événement de clôture de ce projet en septembre a par ailleurs permis de solliciter les acteurs et relais locaux afin de les informer de cette problématique sur la santé humaine. Concernant les mesures projetées en Wallonie, le projet de révision du Plan Air Climat Énergie élaboré avec mon collègue Philippe Henry prévoit également des campagnes de sensibilisations.