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Les risques d’accident sur la route nationale à Remouchamps

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 335 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 05/12/2022
    • de MATAGNE Julien
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Dans un article publié par RTL le 20 novembre, il est fait état d'une portion dangereuse de la route nationale à Remouchamps où ont eu lieu plusieurs accidents, dont trois en six mois.

    Le SPW signale qu'une enquête sera menée « pour voir ce qu'il y a lieu de faire ».

    Monsieur le Ministre peut-il me faire le suivi de cette enquête ?

    Quand a-t-elle débuté ? Ou quand doit-elle débuter ?

    Quelle méthodologie sera utilisée pour cette étude ?

    Ces routes ne sont pas considérées comme dangereuses si elles ne conduisent pas à des accidents mortels. C'est le cas, dans la même région, de la rue du Chalet, de la Route de Trois-Ponts et la rue de Louveigné à Aywaille. Ce ne sont évidemment pas les seuls exemples et de nombreuses communes sont concernées par ces routes à risque.

    Quels sont alors les critères nécessaires pour qu'une route soit considérée comme dangereuse ?

    Faut-il attendre un accident mortel pour faire sécuriser ces routes ?

    Monsieur le Ministre peut-il m'indiquer le processus pour qu'une route reçoive la mise en place d'éléments de sécurité ?

    Quels sont d'ailleurs ces éléments ?

    Comment initier la mise en œuvre d'un dispositif de sécurité au niveau du SPW ?
  • Réponse du 29/12/2022
    • de HENRY Philippe
    La sécurité routière n’est pas une science exacte. Pour le gestionnaire d'une voirie, il existe plusieurs approches, pour évaluer le risque lié à un aménagement routier existant. Ces approches peuvent être scindées en 3 catégories : les données géométriques des infrastructures routières, les données objectives (telles que les indicateurs d’accidents, le trafic, les vitesses pratiquées, et cetera), et les données subjectives en matière de sécurité (telles que les plaintes, les pétitions ou l’avis des experts).

    Définir une zone comme « dangereuse » est très subjectif. Le SPW définit plutôt des zones « à concentration d’accidents ». Les accidents avec dégâts corporels sont comptabilisés dans celles-ci. Il ne faut donc pas attendre un accident mortel pour qu’une zone ressorte dans les statistiques de l’administration, ainsi que dans celles de la Police et donc des communes.

    La zone qui préoccupe l’honorable membre ne faisait pas partie des zones à concentration d’accidents en 2022, et la Direction territoriale des Routes de Liège n’est pas au courant de problèmes de sécurité importants à cet endroit.

    Cependant, j’ai demandé à mon administration d’interroger la Police afin d’obtenir les informations sur la nature des accidents de roulage recensés ces derniers temps dans la rue de Louveigné. En fonction des résultats, cette question de sécurisation pourrait être traitée lors d’une prochaine Commission provinciale de Sécurité routière (CPSR) qui permet de rassembler les différents acteurs en matière de sécurité (Service public de Wallonie, IBSR, commune, Zone de Police …) et de déterminer les mesures à prendre ainsi que les aménagements éventuels à réaliser en vue de sécuriser les voiries.