à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
À l'occasion de l'analyse du budget 2023, nous avons pu lire que les produits de la gestion des quotas de GES (Fonds Kyoto) s'élevaient cette année à 267 414 000 euros.
Quel est l'impact précis de la crise actuelle sur l'évolution des recettes du Fonds Kyoto ?
Quant à l'accord partiel annoncé en septembre sur le « burden sharing », il est expliqué dans le budget que la signature de cet accord partiel est prévue en fin d'année 2022.
Pourquoi l'accord partiel n'est-il toujours pas signé ?
Qu'est-ce que cela signifie ?
Est-ce à présent le cas ?
Que va-t-il arriver s'il n'est pas signé avant 2023 ?
Les 67 474 000 euros de recettes supplémentaires annoncées pour 2021 et 2022 et liées à l'accord partiel risquent-ils ne de pas être versés en 2023 s'il n'y a pas de signature de l'accord partiel ?
Réponse du 19/01/2023
de HENRY Philippe
Il me semble évident de rappeler qu’une prévision budgétaire repose sur des hypothèses de travail.
Le budget total planifié en recette est de 267,4 millions d’euros en 2023 ; la programmation 2023 a été calculée sur base d’un marché ETS d’environ 90 euros/tonne de carbone ; le marché du carbone a été relativement stable en 2022 autour de 75 à 90 euros la tonne. Il a été ponctuellement affecté par la guerre en Ukraine. Une recette exceptionnelle de 37 millions est prévue pour 2023 suite à l’accord partiel du « burden sharing ».
L’accord de coopération qui formalise l’accord politique a bien été adopté au CODECO. Il fait maintenant l’objet de la procédure normale d’adoption via un décret d’assentiment. Celui-ci passera en première lecture en janvier 2023. Ce même processus, tout à fait habituel, se déroule en parallèle dans chaque entité fédérée.
La planification budgétaire telle qu’exposée dans le budget initial 2023 intègre ce processus décisionnel bien connu.