/

L’impact de l’exploitation de la nouvelle carrière de Holcim sur le trafic à Bruyelle et Calonne

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 427 (2022-2023) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 12/01/2023
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Le groupe cimentier Holcim a procédé à son premier tir de mines ce 26 octobre dernier à Antoing. C'est ainsi qu'a débuté l'exploitation du banc supérieur de roche calcaire de sa nouvelle carrière. C'est un dossier que Monsieur le Ministre connait bien puisqu'il avait signé le permis unique le 21 janvier 2013.

    Le 7 décembre, en réponse à une question que je lui avais adressée, son collègue Willy Borsus rappelait que le planning d'exploitation adapté aux circonstances actuelles prévoit la fourniture de pierres à clinker vers le site des Vignobles à partir de 2040 où un terminal ferroviaire sera construit. D'ici là, c'est par la route que les terres de couverture et les premières tonnes de clinker quitteront la nouvelle carrière.

    Monsieur le Ministre peut-il dire si on a déjà évalué l'impact que le charroi aura sur le trafic sur la chaussée de Saint-Amand et la chaussée de Tournai, axe particulièrement emprunté en heures de pointe pour entrer et sortir de Tournai ?

    Comment peut-on rassurer les habitants des villages de Bruyelle et Calonne ?

    Des itinéraires sont-ils imposés aux camions ou pourraient-ils l'être ?

    Est-ce qu'une partie des volumes extraits pourraient transiter par la voie d'eau puisque le PACO dispose d'un quai tout proche du site et ainsi diminuer le trafic routier ?

    On évoque parfois l'installation d'un feu rouge intelligent pour en faciliter l'accès.

    À certaines périodes de l'année, il faudra compter sur le charroi lié à la carrière, mais aussi celui lié à la sucrerie dans le village voisin de Fontenoy.

    Est-ce que ses services tiennent cela à l'œil ?
  • Réponse du 22/02/2023
    • de HENRY Philippe
    L’impact du charroi a été pris en compte tout au long du processus de la demande de permis. Afin de maintenir un revêtement en bon état pour éviter une dégradation de la route et donc des difficultés de circulation pour les usagers, les charges d’urbanisme exigent un entretien régulier et un remplacement adapté du revêtement.

    En ce qui concerne la circulation des camions, l’honorable membre interrogeait sur la possibilité qu’une partie des volumes extraits transite par la voie d’eau par le quai du PACO afin de diminuer le trafic routier. Je le rejoins sur l’importance de privilégier cette possibilité pour entre autres diminuer le trafic routier, la carrière prévoyant de dégager 850 000 tonnes par an.

    C’est dans ce sens qu’il a été décidé que plus de 70 % des camions emprunteront la N502 vers le quai PACO, pour ensuite partir sur un transport par voie d’eau. Cet itinéraire concernera donc 600 000 tonnes.

    Il résultera que 250 000 tonnes maximum pourront sortir de la carrière jusqu’au rond-point à la jonction N507/N52. Le charroi étant estimé à environ 100 camions par jour, cet itinéraire sera emprunté par l’équivalent d’une trentaine de camions par jour.

    Ce choix de privilégier les voies hydrauliques pour le transport traduit la volonté de minimiser l’impact environnemental du transport, mais également l’impact sur la circulation locale.