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Le prix des titres-services

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 233 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 16/01/2023
    • de LAFFUT Anne
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    En Région bruxelloise, les utilisateurs de titres-services paient désormais 10 euros par chèque, contre 9 euros jusqu'à présent. Le prix n'avait pas augmenté depuis 2014. La hausse du prix des titres-services dans la capitale est justifiée par l'augmentation du coût à charge des pouvoirs publics.

    À titre de comparaison, en 2014 en Wallonie, l'utilisateur payait 9 euros par titre-service et la région 13,04 euros ; l'entreprise percevait alors 22,04 euros. Aujourd'hui, l'utilisateur paie toujours 9 euros, la Wallonie 16,33 euros et l'entreprise perçoit 25,33 euros. Plus de 30 millions de titres-services ont été achetés en 2021 (+19,15 % par rapport à 2020).

    Vu l'importance du secteur, qui emploie en Wallonie quelque 50 000 personnes, vu la situation financière de la Wallonie, mais aussi d'entreprises actives dans le domaine - plusieurs craignent d'être déficitaires en 2023 avec le risque pour l'emploi que cela représente - et dans le contexte inflationniste que nous connaissons aujourd'hui, pareille mesure ne pourrait-elle être inscrite à un prochain ordre du jour du Gouvernement wallon ?

    Une augmentation du prix du chèque ne peut-elle pas potentiellement endiguer la dérive des frais additionnels observée dans le secteur ?
  • Réponse du 06/03/2023
    • de MORREALE Christie
    Le secteur du titre-service fait actuellement face à un triple défi :
    1. Améliorer le pouvoir d’achat des travailleur-euse-s du secteur ;
    2. Améliorer la rentabilité des entreprises ;
    3. Rendre la mesure budgétairement soutenable pour la Région.

    Comme l’honorable membre le sait, pour répondre à une des problématiques de ce secteur, j’avais proposé d’augmenter la valeur faciale du titre-service et la porter à 10 euros.

    Toutefois, aucun accord n’a pu être trouvé entre partenaires de Gouvernement à ce stade.

    Nos discussions se poursuivront dans les prochains mois afin d’essayer de dégager une solution équilibrée répondant aux différentes problématiques du secteur des titres-services.