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Les boues de dragage et, plus particulièrement, le projet de centre de regroupement de Brunehaut.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2006
  • N° : 33 (2006-2007) 1

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  • Question écrite. du 06/12/2006
    • de DETHIER-NEUMANN Monika
    • à LUTGEN Benoit, Ministre de l'Agriculture, de la Ruralité, de l'Environnement et du Tourisme

    Le 16 octobre dernier, Monsieur le Ministre Daerden, en son nom et celui de Monsieur le Ministre, nous répondait sur une question orale concernant le traitement de boues de dragages.

    Dans cette réponse, Monsieur le Ministre Daerden nous rassurait quant au fait qu'un appel d'offre européen pour la gestion de boues de dragage de catégorie B serait lancé dans des conditions qui ne restreindraient pas l'accès au marché à certaines entreprises. Il nous a été signalé que chaque entreprise concernée par l'activité du traitement des boues pourrait remettre une offre car le cahier des charges ne privilégierait ou n'exclurait aucune technique particulière. Le traitement des boues serait donc réalisé en fonction de la technique opérée par l'entreprise retenue.

    Depuis lors, un avis de marché a été soumis par la Région wallonne pour la création d'un centre de regroupement pour produits de dragage de catégories B de 50.000 m3 à Brunehaut (Réf : MT-222/2006-5).

    Je sous-entends de cet avis de marché qu'après l'aménagement du site, il sera procédé à une autre offre de marché afin de trouver une entreprise spécialisée dans la gestion des boues qui exploitera le site.

    Je pense que par cette manœuvre quelque peu détournée, il y a un favoritisme de l'une ou l'autre société. En effet, des entreprises dont le processus est appliqué directement sur le chantier de dragage et n'ayant pas besoin de centre de regroupement se voient ainsi exclu de la course au marché.

    D'autre part, je m'interroge sur la pertinence financière d'une telle démarche. Le coût de l'aménagement du site, du transport des boues et, finalement, du traitement de celles-ci est-il plus avantageux que celui du traitement des boues directement via un système de filtre-presse beaucoup moins onéreux et dont les résultats sont équivalents à un système de phosphatation couplé à la calcination ?

    En outre, Monsieur le Ministre n'est probablement pas sans savoir que le Port d'Anvers a lancé une soumission qui préconise la séparation des grosses particules et la technique du filtre-presse pour traiter les boues polluées. On peut dès lors se demander pourquoi les autorités flamandes sont plus ouvertes à cette alternative et plus attentives à une réduction du coût d'une telle opération, que leurs homologues wallons.



    Monsieur le Ministre peut-il dès lors me dire :

    - pourquoi ne pas avoir lancé un appel d'offre concernant la prise en charge globale du processus de traitement des boues ;
    - quelles seront, une fois le centre de regroupement créé, les conditions de mises à disposition du site à l'exploitant ?
  • Réponse du 28/12/2006
    • de LUTGEN Benoît

    J'informe l'honorable Membre que la problématique du dragage des voies navigables relève de la compétence de mon collègue, le Ministre Michel Daerden.