/

Les conséquences de la déclaration du CEO de Ryanair au sujet du retrait de la compagnie de l'aéroport de Zaventem sur l'aéroport de Charleroi

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 135 (2022-2023) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 20/01/2023
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
    Connue pour ses positions économiques parfois controversées, la compagnie irlandaise low-cost Ryanair a annoncé le mercredi 11 janvier 2023 qu'elle cessait ses activités sur le site de Zaventem.

    Ma question vise à savoir si Monsieur le Ministre a pris connaissance de cette déclaration et quelles en seront les conséquences positives ou négatives pour l'aéroport de Gosselies ?
  • Réponse du 10/02/2023
    • de DOLIMONT Adrien
    Ryanair avait déjà annoncé, il y a quelques mois, sa décision de fermer sa base de Bruxelles pour la saison d’hiver 2022/2023 et a confirmé ne pas la réouvrir pour la saison d’été.

    La compagnie explique cette décision par une augmentation des tarifs de l’aéroport de 11 % alors même que les autres aéroports européens admettent des efforts afin de récupérer leur trafic d’avant Covid.

    Il s’agit d’un choix stratégique de Zaventem qu’il ne m’appartient pas de commenter.

    En ce qui concerne Charleroi, l’aéroport a misé sur une relation de confiance et un nouveau partenariat sur le long terme avec Ryanair, qui s’est traduit dans une renégociation de son contrat.

    Cette option parait gagnante et a permis de pérenniser l’emploi des travailleurs de Charleroi.

    L’année 2022 a ainsi été marquée par une reprise du trafic beaucoup plus forte que prévue à l’aéroport de Charleroi permettant de faire de celui-ci l’aéroport belge de référence en matière de destinations européennes.

    Ryanair confirme aujourd’hui sa volonté de poursuivre la bonne collaboration établie et a ainsi décidé d’ouvrir 5 destinations supplémentaires à Charleroi en 2023 et d’y baser 1 avion en plus.

    Afin de pouvoir reprendre une croissance qui sera profitable à tous, en ce compris aux 3 000 travailleurs directs et indirects de l’aéroport de Charleroi, une situation sociale apaisée parait toutefois indispensable.

    À défaut, BSCA pourrait malheureusement être confrontée aux mêmes problèmes que l’aéroport de Bruxelles.