/

Sécurisation de la R.N. 90 à Floreffe.

  • Session : 2008-2009
  • Année : 2008
  • N° : 68 (2008-2009) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 12/11/2008
    • de DETHIER-NEUMANN Monika
    • à DAERDEN Michel, Ministre du Budget, des Finances et de l'Equipement

    Depuis les années septante, le village de Floreffe est coupé en deux par la Nationale 90, voie rapide où la vitesse est « limitée » à 90 km/h. Une étude récente (mars 2008) des flux et vitesses sur la R.N. 90 à Floreffe montre que plus de 50 % des automobilistes ne respectent pas cette limitation de 90 km/h ! Des pointes à plus de 165 km/h ont même été mesurées à hauteur du Coriat ! Franchir la chaussée à cet endroit est donc particulièrement dangereux, d’autant que le passage pour piétons n’y est pas suffisamment sécurisé.

    Alors que la rue Riverre entre Malonne et Floreffe bénéficie de deux bandes de circulation locale, le tronçon démesurément large entre le carrefour des Tourettes et le rond-point du Séminaire a toujours l’allure d’une autoroute. Ainsi, depuis une vingtaine d’années, des riverains, mais également la Commune, réclament des aménagements au MET.

    Si différents points noirs ont été aménagés et sécurisés tout en gardant la fluidité du trafic, d’autres aménagements pourtant prévus n’ont toujours pas été réalisés. Exceptée la mise à une bande entre le carrefour de la régie des routes et le rond-point du Séminaire, les travaux prévus entre le carrefour des Tourettes et le rond-point du Séminaire n’ont toujours pas été réalisés.

    Par ailleurs, alors que certains de ces points noirs sont situés à proximité des écoles et d’un passage pour piétons, la vitesse n’y a toujours pas été ramenée à 70 km/h comme prévu initialement.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire pourquoi les travaux envisagés en concertation avec la commune ne sont toujours pas réalisés entre le rond-point du Séminaire et le carrefour des Tourettes ? Pourquoi des zones de limitation à 70 km/h ne sont toujours pas de mise à proximité des écoles et des passages pour piétons ?

    La réduction de quatre à deux bandes de circulation pour les tronçons les plus dangereux est-elle envisageable, notamment celui situé entre le carrefour du Carmel et celui de la Régie de routes ? Est-elle envisagée ? Pourquoi ? Sinon, quelles alternatives Monsieur le Ministre a-t-il mises en place ?

    Quelles initiatives Monsieur le Ministre a-t-il prises pour améliorer la sécurité des usagers les plus faibles sur cette route ? Combien de passages pour piétons sont toujours situés dans des zones 90 km/h ?
  • Réponse du 22/12/2008
    • de DAERDEN Michel

    L'honorable Membre soulève toute une série de problèmes de sécurité que l'on peut rencontrer sur la R.N. 90 à Floreffe, notamment le non respect des vitesses et les difficultés qu'éprouvent les piétons à traverser cette chaussée.

    Avant tout, que l'honorable Membre me permette de l'informer que, même si cette route n'est pas reprise parmi les sites les plus accidentogènes (les ZHR), je suis évidemment très attentif aux différents problèmes que vous soulevez.

    Il est vrai que, selon les dires de mon département, certaines mesures de sécurité ont déjà été prises en vue d'améliorer la situation.

    On me signale effectivement que, depuis la mise en place d'un radar au droit du " Carmel ", les vitesses pratiquées par les usagers semblent respecter la limitation imposée: le 90 km/h. La limitation de vitesse à 70 km/h ne semble pas justifiée vu la très faible densité d'habitat le long cette route nationale.

    Il me revient aussi que la jonction piétonne entre le quartier du " Coriat " et le centre de Floreffe est sécurisée au droit du passage pour piétons situé à proximité de la régie routière et que la N90 y est ramenée à une bande de circulation dans chaque sens depuis 2005. Un autre passage pour piétons existe au droit du rond-point du Séminaire, où la vitesse des usagers est plus faible.

    Malgré toutes ces considérations, j'informe l'honorable Membre que je compte demander à mon département d'organiser une réunion CPSR (Commission provincial de sécurité routière) en vue de réexaminer l'ensemble des problèmes évoqués. Celle-ci devrait effectivement permettre, en concertation avec tous les acteurs compétents en matière de sécurité (les autorités communales, la police, l'IBSR, les services du SPW, ... ), non seulement d'établir un diagnostic de la situation sur base d'éléments objectifs (relevé des accidents, comptage du trafic, ... ), mais aussi de dégager des propositions en vue d'améliorer la sécurité de cette route.