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Nos zones de pique-nique pointées du doigt

  • Session : se2009
  • Année : 2009
  • N° : 21 (se2009) 1

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  • Question écrite du 31/08/2009
    • de EERDEKENS Claude
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Une récente enquête menée par Touring Secours classe nos aires de repos et de pique-nique le long de nos autoroutes en fin de classement européen.

    Sont relayées de nombreuses lacunes telles que l'absence de sanitaires (ou le non entretien de ceux-ci), de caméras de surveillances ou de téléphones de secours. Le marquage au sol des emplacements de parking est invisible et les trottoirs inexistants. En outre, un manque d'éclairage renforce le sentiment d'insécurité.

    Quelle image désastreuse de notre région pour les nombreux touristes belges ou étrangers qui sillonnent les autoroutes wallonnes, principalement en ces périodes de vacances !

    Quelles sont les mesures prises afin d'améliorer cette situation et d'éviter des problèmes plus graves de santé publique, d'insalubrité ou encore de fait de violence ou d'agression ?
  • Réponse du 29/09/2009
    • de LUTGEN Benoît

    Le nombre et l'implantation des aires autoroutières ont été fixés en 1995 par un arrêté du Gouvernement wallon. Elles se répartissent en quatre niveaux d'équipement : à côté des aires au confort élémentaire (type IV), se trouvent celles dont l’offre d’infrastructures va des cafétérias, jeux d'enfants, stations de carburants, restaurants jusqu'aux centres d'affaires et aux motels (type I).

    Au cours des années précédentes, la priorité a été donnée à la restauration des aires possédant un haut niveau d’équipement (aires de type I ou II) et qui drainent la plus large part d’usagers de notre réseau autoroutier. La collaboration entre la Sofico et la Direction générale des Routes et Bâtiments a donné lieu à la modernisation complète de la moitié d’entre elles.

    L’étude de Touring a quant à elle porté sur des aires de type IV (moindre équipement) qui sont quelque peu délaissées par les usagers de la route au profit des aires de type I & II que l’on retrouve à intervalle très régulier.

    Par ailleurs, j’ai demandé à mon administration d’étudier différentes possibilités de réaménagement de la carte des aires autoroutières, comme cela a été effectué en Flandre, en tenant compte des besoins croissants en qualité des aménagements, notamment pour les aires de type III ou IV, et en nombre de stationnement.