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Réfection de l'avenue Jean 1er à Namur

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2009
  • N° : 107 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 02/12/2009
    • de BARZIN Anne
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Comme dans le reste de la Wallonie, certaines routes régionales namuroises présentent un niveau de délabrement particulièrement important. Outre l'image négative que cela reflète de notre Région, cela peut parfois s'avérer dangereux.

    Je pense, aujourd'hui, plus spécifiquement à l'avenue Jean 1er, une voirie communale reprise en 2006 dans le patrimoine régional en raison de l'intérêt symbolique des lieux et de leur caractère supra communal.

    Cette avenue "symbolique" est très régulièrement empruntée tant par des riverains que par des touristes de passage dans la capitale régionale.

    Par ailleurs, il me revient qu'outre la problématique du revêtement qui nécessite une réfection en profondeur, des poteaux électriques en bois sont dans un état de délabrement tel qu'ils risqueraient de s'effondrer à terme, alors que l'acte de reprise de voirie précise que la Région reprend la voirie, ses équipements, dépendance et abords.

    Selon mes informations, une réfection partielle de cette route a fait l'objet d'une adjudication dans le cadre de l'opération de réparation des dégâts hivernaux sur les routes du district de Bouge pour un montant de 16.141 euros. Ces travaux doivent permettre de maintenir l'avenue dans un état correct jusqu'à sa réfection complète prévue dans le cadre du budget de la SOFICO.

    Monsieur le Ministre peut-il m'indiquer le budget total et le calendrier pour cette réfection complète et en profondeur ? Les équipements, dépendances et abords sont-ils compris dans le projet ?
  • Réponse du 12/01/2010
    • de LUTGEN Benoît

    Complémentairement à la réponse donnée à la question n° 8 de M. Prévot, j’informe l’honorable Membre qu’il a été jugé préférable d’effectuer la réparation de l’avenue Jean 1er sur le marché de « renouvellement et réparation de revêtements routiers du district de Bouge » plutôt que dans le cadre des « réparations des dégâts hivernaux ».

    Ces travaux permettent de réparer les trous de la route et de poser une couche de revêtement hydrocarboné (« tarmac ») depuis la rue Bord de l’Eau jusqu’à la Place Thonnard. Le montant de ces travaux est de l’ordre de 100.000 euros. Les produits de raclage (ancien revêtement) seront utilisés pour les accotements.

    Cette réparation, quoique conséquente, est bien provisoire. Elle ne comprend pas la réfection complète du coffre de la chaussée, ni les équipements et les dépendances.

    Pour les travaux de réaménagement de la route, l’étude est entamée mais non terminée. Il sera nécessaire de renouveler les bordures, les filets d’eau, les barrières, les poteaux d’éclairage,… Il est à noter que les travaux actuels ne sont pas en contradiction avec les travaux futurs.

    Le réaménagement complet se chiffre, en première estimation, à 750.000 euros.

    En tant que Ministre des Travaux publics, ma priorité politique est la sécurité routière. Cette priorité se traduit par la préférence donnée aux travaux améliorant la sécurité de tous les usagers et par l'installation de radars fixes dans les zones à haut risque. J’ai demandé à la Direction générale des routes d’établir une cartographie actualisée des zones à haut risque. Celle-ci permettra d’établir de façon objective un ordre de priorité des travaux et aménagements à réaliser afin de rendre nos routes plus sûres.