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La restructuration et les pertes possibles d'emploi chez Carrefour Belgique

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 118 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 10/03/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Le Soir Economie des 20 et 21 février 2010 annonce une restructuration probable chez Carrefour Belgique avec à la clé malheureusement des pertes d'emploi.

    Quelle est l'importance de ce distributeur en Wallonie et quel est le nombre d'emplois actuellement ?

    L'article signé par Monsieur Jean-François Munster se veut, certes, rassurant dans la mesure où rapportant les propos du patron de Carrefour Belgique, Monsieur Lars Olofsson, il est signalé qu'il n'est pas question d'une fermeture des activités de Carrefour en Belgique.

    Le Gouvernement wallon a-t-il été informé des menaces de restructuration dans un dossier, où il faut bien le reconnaître, la marge de manoeuvre est étroite ?

  • Réponse du 10/05/2010
    • de MARCOURT Jean-Claude

    La menace de restructuration chez Carrefour dont fait état le Soir s'est avérée exacte. Le groupe a ainsi annoncé fin février un plan visant au redéploiement de l'entreprise, articulé autour de diverses mesures - dont la fermeture pure et simple d'un certain nombre d'hypermarchés, la cession de 3 hyper et 17 super à Mestdagh et la mise en franchise d'une vingtaine de super (tous situés à Bruxelles ou en Flandre).

    Le nombre d'emplois perdus est actuellement impossible à chiffrer dans la mesure où le nombre de travailleurs passant chez Mestdgah n'est pas (encore) connu d'une part; d'autre part, le nombre de licenciements secs dépendra de l'obtention de l'accord de la Ministre de l'Emploi de descendre l'âge de la pré-pension.

    La procédure Renault est en cours, les interlocuteurs sociaux étant entrés en phase de négociation depuis fin avril.

    Il est à noter que la direction a, d'entrée de jeu, clairement manifesté son intention de ne pas quitter la Belgique, se déclarant prête à investir dans un certain nombre de magasins rentables tout en étant claire sur la nécessité de réduire les coûts et ce, sans diminution des salaires nets.