/

Les radars sur nos routes et autoroutes

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 229 (2009-2010) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 10/03/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Quel est actuellement le nombre de radars fixes installés sur les routes et autoroutes wallonnes et quels sont les projets d'investissements décidés à ce jour ?

    Quelle est la planification retenue en matière d'implantation de radars fixes durant les trois prochaines années ?

    La France a décidé, pour sa part, de placer 800 nouveaux radars jusqu'en 2012.

    Les objectifs de la Wallonie sont-ils aussi ambitieux que ceux de la République française ?

    Est-il aussi envisagé d'implanter en Wallonie des radars de la nouvelle génération qui mesurent la vitesse moyenne d'un véhicule sur un tronçon de route plutôt qu'en un endroit déterminé ?

    Ce nouveau type de radar sera-t-il ou non expérimenté sur nos autoroutes wallonnes ?
  • Réponse du 25/03/2010
    • de LUTGEN Benoît

    En tant que Ministre des Travaux publics, ma priorité politique est la sécurité routière. Cette priorité se traduit par la préférence donnée aux travaux améliorant la sécurité de tous les usagers et par l’installation de radars fixes dans les zones à risque.

    Actuellement, 120 boîtiers pour radars répressifs sont présents sur nos voiries régionales ainsi que plus de 300 radars préventifs.

    Il est prévu pour 2010 d’ajouter aux 7 nouveaux boîtiers présents sur nos autoroutes, 13 boîtiers supplémentaires - dont 11 sur nos autoroutes et 2 sur nos routes régionales - afin de sécuriser bon nombre de zones à risque identifiées sur le territoire de la Police fédérale de la route.

    Ma priorité n’est pas de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat fédéral mais bien de diminuer le nombre de tués sur nos routes.

    Nous nous attèlerons donc dans les prochaines années à sécuriser un maximum de zones à risque identifiées par la Direction générale des routes du SPW :
    - par des travaux y améliorant l’infrastructure routière ;
    - là où une amélioration de l’infrastructure routière ne suffit pas, par la réalisation d’aménagements sécurisés à destination des actions de répression et de prévention des services de police. Ces aménagements pourront entre autres consister en l’installation de boîtiers pour radars répressifs.

    Un « radar tronçon » est actuellement en phase de test sur l’autoroute A602 au tunnel de Cointe. Il est utilisé pour le moment de manière préventive en attendant un accord sur les aspects techniques et juridiques avec le collège des Procureurs Généraux, et l’adoption par le Gouvernement fédéral d’un arrêté royal permettant de l’utiliser en phase répressive.

    Clairement, j’envisage d’installer ce type de radar sur des tronçons d’autoroutes identifiés comme dangereux en Wallonie.