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La réalisation d'une liaison de transport en commun (TEC) reliant directement, via la voirie régionale R.N. 80, les villes de Namur et de Hannut

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 393 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 18/03/2010
    • de JAMAR Hervé
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Je souhaiterais interroger à nouveau Monsieur le Ministre sur la réalisation d’une ligne de transport en commun reliant directement les villes de Namur et de Hannut.

    Comme il me l’a indiqué en décembre, ce point sera étudié dans le courant de cette année dans le cadre de la révision des contrats de gestion des TEC.

    Toutefois, j’ai été interpellé par une initiative qui pourrait s’avérer plus rapide et moins coûteuse à mettre en œuvre.

    Récemment la ligne 16 (Acosse-Namur) a fait l’objet d’un dédoublement et il semblerait que cela s’avère très positif. Cette ligne emprunte en grande partie la grand-route Hannut-Namur.

    Serait-il envisageable de transformer cette ligne dédoublée en une ligne expresse Hannut-Namur en maintenant la ligne initiale qui passe par les villages ?

    Cette ligne permettrait de prendre en charge le supplément de passagers et répondrait aux attentes des citoyens.

    J’insiste donc une fois de plus.
  • Réponse du 16/04/2010
    • de HENRY Philippe

    Il convient de rappeler en préambule que l'offre des TEC rencontre du succès dans les liaisons de proximité, c'est-à-dire essentiellement sur de courtes distances, soit approximativement jusqu'à 15 à 20 km du lieu principal de destinction. Ce principe est illustré par l'information apportée par l'honorable Membre lorsqu'il signale qu'effectivement, la ligne 17 (Acosse-Namur) a été pourvue récemment d'un voyage supplémentaire entre Bierwart et Namur pour une arrivée à Namur à 8h30.

    L'examen de l'offre de la ligne 16 (Namur-Hannut) montre ainsi que la desserte est orientée vers les deux pôles d'extrémité, de Forville vers Namur avec 11 relations d'une part, et, de Forville vers Hannut avec 6 relations d'autre part.

    Le tracé de la ligne 16 actuelle ne suit que très partiellement la RN80, ce qui se traduit par des temps de parcours élevés mais reste indispensable si on veut se rapprocher des voyageurs à leur origine. Les noyaux d'habitats sont en effet assez dispersés et peu importants le long de la RN80 entre Bierwart et Hannut.

    La demande d'assurer une liaison directe entre Hannut et Namur en empruntant la RN80 demanderait donc de mettre en service du matériel et du personnel qui ne peuvent être, distraits de la ligne 16 actuelle. Le financement des charges d'exploitation est donc à trouver dans le budget d'exploitation du TEC Namur-Luxembourg.

    Le potentiel de voyageurs se trouve essentiellement à Hannut, les centres des villages de Moxhe­Ciplet-Avin et Burdinne, riverains de la RN80 étant situés nettement en retrait de la RN80.

    L'évaluation réalisée par le TEC Namur-Luxembourg montre que la hauteur de la demande potentielle, mise en rapport avec les charges d'exploitation à consentir pour assurer cette liaison directe ne place pas ce projet parmi les priorités du TEC.

    Les négociations relatives au nouveau contrat de gestion des TEC doivent encore prendre place à l'avenir mais la situation des finances régionales ne laisse pas augurer de moyens financiers supplémentaires conséquents pour la dotation d'exploitation des TEC.