La prévention routière

• Session : 2009-2010
• Année : 2010
• N° : 277 (2009-2010) 1

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• Question écrite du 01/04/2010

  • de KAPOMPOLE Joelle
  • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
  
  Il est devenu monnaie courante que l'état pitoyable des routes wallonnes engendre de nombreux accidents.
  
  Il est tout aussi illusoire de croire que cet état persistant serait également à l'origine d'une plus grande prudence des automobilistes, résignés face à la situation.
  
  Nonobstant ce triste constat, l'on s'accorde pour estimer que le taux des accidents auprès de la population jeune demeure trop élevé. Leur vivacité d'esprit couplée à un rythme de vie relevant souvent de la frénésie, ne permet pas à ces jeunes conducteurs de comprendre le danger de la route. Et si le simple danger issu de la circulation automobile ne réfrène pas le jeune conducteur, ce n'est assurément pas les mauvaises infrastructures mises à sa disposition qui réfréneront leurs ardeurs.
  
  Une sensibilisation de cette population semble donc un constat nécessaire. L'opération BOB 2009-2010 en est une preuve en soi.
  
  Dans cette optique, un concours sur la circulation routière et la présence des jeunes gens sur nos routes avait, en son temps, été lancé.
  
  Des contacts devaient à cet égard être pris avec les homologues communautaires de Monsieur le Ministre, Marie Dominique Simonet, Ministre de l'Enseignement obligatoire, Monsieur Jean-Claude Marcourt, Ministre de l'Enseignement supérieur, Madame Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la Santé et de l'Egalité des chances, et Madame Evelyne Huytebroek, Ministre de la Jeunesse.
  
  J'aimerais donc savoir où en sont ces contacts interministériels ? Quelles sont les mesures concrètes préconisées afin d'agir en concertation dans le cadre de cette problématique essentielle ?

• Réponse du 30/04/2010

  • de LUTGEN Benoît
  
  En tant que Ministre des Travaux publics, ma priorité politique est la sécurité routière. Cette priorité se traduit par la préférence donnée aux travaux améliorant la sécurité de tous les usagers et par l'installation de radars fixes dans les zones à risque.
  
  Le concours que l'honorable Membre mentionne m'est a priori inconnu. Cependant, je peux lui assurer que dans le cadre de la création du Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière, un groupe de travail sera organisé au sujet de la sensibilisation et de l'éducation à la sécurité routière auprès des jeunes avec l'aide de la Communauté française, de la Communauté germanophone, de l'IBSR et des associations concernées.