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GDF Suez a dépensé 150 millions d'euros pour rajeunir la centrale d'Amercoeur

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 531 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 26/04/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    « DGF Suez a dépensé 150 millions d'euros pour rajeunir la centrale d'Amercoeur ». Ainsi titrait "L'Echo" du lundi 5 avril 2010 dans sa page 6.

    Il apparaît dans cet article que la filiale de GDF Suez a dépensé 150 millions d'euros pour donner une deuxième jeunesse à une centrale érigée en 1967 qui de centrale à charbon a été transformée en centrale TGV passant du même coup d'une capacité de production de 130 à 420 Mw.

    Il s'agit sans le moindre doute d'une excellente nouvelle pour la Région wallonne et pour le pays de Charleroi.

    Monsieur le Ministre peut-il confirmer qu'il n'y a aucun problème ni d'environnement ni de permis d'urbanisme à ce propos?
  • Réponse du 26/05/2010
    • de HENRY Philippe

    En ce qui concerne sa situation administrative, la centrale d'Amercoeur est couverte par un arrêté de la députation permanente du conseil provincial du Hainaut du 12 décembre 1996 autorisant le maintien en activité d'une centrale électrique d'une puissance thermique totale de 685 MW, pour un terme expirant le 12 décembre 2026. En 2002, la députation permanente a autorisé l'utilisation d'un combustible biomasse (noyaux et restes de pulpes d'olives) en vue de réaliser une combustion dans le cadre de la production d'énergie électrique renouvelable. Un permis unique délivré le 15 décembre 2006 a autorisé la transformation de l'unité 1 au charbon en une unité Turbine Gaz Vapeur d'une puissance de 793 MWth. Enfin, un arrêté ministériel du 23 décembre 2004 autorise pour un terme expirant le 25 février 2019, rémission de gaz à effet de serre.

    Le dernier contact entre l'exploitant (Electrabel) et le fonctionnaire technique de la direction de Charleroi du Département des Permis et Autorisations remonte au lundi 19 avril 2010. Au cours de cette réunion, la situation administrative et technique de l'établissement a été abordée.

    Dans le cadre de la réception des installations TGV, des expertises ont été réalisées par AIB-Vinçotte pour s'assurer que les performances respectent bien les conditions des permis d'exploitation (NOx, SO2, Poussières et CO).

    Il·semble que l'une des deux chaudières servant à réchauffer le gaz brûlé dans la turbine TGV ne respecte pas le cahier des charges reprenant les dispositions du permis en raison de l'instabilité du régime de fonctionnement de cette chaudière. L'exploitant a donc exigé le remplacement des brûleurs des chaudières.

    Dans le permis délivré en décembre 2006, une étude technico-économique a été imposée pour remédier aux problèmes de bruit inhérent à l'exploitation de l'établissement, des aménagements ont effectivement réalisés pour réduire les nuisances sonores.

    Suite à un audit interne, l'exploitant a décidé d'apporter des améliorations dans le circuit des eaux usées de l'établissement pour réaliser une meilleure séparation des types d'eau (pluviale, domestique, exhaure, ...). La solution définitive devrait être mise en œuvre avant la fin 2010.