La reprise à Bonn 2010 des négociations sur le climat

• Session : 2009-2010
• Année : 2010
• N° : 597 (2009-2010) 1

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• Question écrite du 19/05/2010

  • de EERDEKENS Claude
  • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
  
  Trois mois après l'échec du sommet de Copenhague consacré au problème du réchauffement climatique, 1.700 diplomates se sont à nouveau réunis à Bonn en Allemagne du vendredi 9 avril jusqu'au dimanche 11 avril 2010.
  
  La Wallonie était-elle représentée à cette nouvelle négociation? Qui pouvait la représenter?
  
  Un Ministre du Gouvernement était-il présent à Bonn? Ou s'agissait-il exclusivement d'une réunion d'experts et quels étaient les experts ayant pu représenter la Région wallonne à cette nouvelle négociation internationale ?
  

• Réponse du 24/11/2010

  • de HENRY Philippe
  
  Après l'échec de la Conférence de Copenhague en décembre (conférence des parties de la Convention cadre des Nations Unies sur le Changement climatique et son Protocole de Kyoto), les négociations internationales ont alors repris au début 2010 avec pour objectifs d'intégrer les quelques acquis de l'accord de Copenhague dans le texte initial de négociation.
  
  La réunion de Bonn que l'honorable Membre mentionne est une des étapes vers une nouvelle échéance : la COP16 de Cancun en décembre 2010. Les séances de négociations qui se sont succédées jusqu'à Tianjin en Chine en octobre 2010 n'incitent pas à l'optimisme.
  
  Les positions des trois grands pôles que sont les pays industrialisés, à économie émergente et les moins développés se cristallisent. Nous n'aurons probablement pas de grand accord mondial à Cancun. Les conditions pour rétablir la confiance entre les trois grands types d'acteurs sont multiples : un engagement ferme et significatif des USA dans leur réduction des émissions, la mise en œuvre concrète du financement du changement climatique dans les pays du Sud, l'ouverture par la Chine de l'adoption d'un accord juridiquement contraignant impliquant tous les pays, etc.
  
  Durant ces séances de négociations, j'ai renforcé la présence des délégués wallons au sein de la délégation belge. Ainsi, c'est 6 fonctionnaires de l'Agence Wallonne de l'Air et du Climat qui participent activement aux négociations, sous la coordination fédérale.
  
  Certains dirigent des groupes européens, pour les aspects « adaptation au changement climatique» et «  transfert de technologie ».
  
  Toutes les positions défendues sont préalablement établies au niveau national au sein du Comité de coordination de la politique internationale de l'environnement (CCPIE).