La reprise des vélos dans les parcs à conteneurs
- Session : 2009-2010
- Année : 2010
- N° : 656 (2009-2010) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 11/06/2010
- de SAUDOYER Annick
- à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité
Le principe est simple : les gens qui n’avaient plus besoin de leur vélo n’avaient qu’à aller le déposer au parc à conteneurs le plus proche de chez eux. Bien sûr, il fallait que le vélo en question soit encore en état de rouler.
Baptisée « Un vélo sympa servira 2 fois ! », cette action s’inscrit dans la campagne sur le réemploi menée par les intercommunales chaque année.
Ici, grâce à cette action, les vélos ramenés dans les parcs à conteneurs se voient offrir une deuxième vie.
Le premier objectif de cette opération est en effet de permettre aux citoyens d’avoir un comportement de solidarité envers d’autres personnes plus démunies, de faire un geste en faveur de l’économie sociale.
Le deuxième objectif est de lutter contre les incivilités environnementales car en reprenant les vélos usagers, on évite de les retrouver dans la nature.
Combien de vélos ont pu être récupérés grâce à cette action, cette année, dans l’ensemble des intercommunales wallonnes de gestion des déchets ? Quelles régions ont été les plus « généreuses » ?
L’action en était à sa quatrième édition, quelle est l’évolution de la collecte au fil des années ? Le succès est-il croissant ?
De la publicité est-elle mise en place, d’une manière ou d’une autre, pour annoncer cette sympathique opération ?
Qui se charge des éventuelles réparations nécessaires pour certains vélos déposés ?
Qui décide où et à qui seront remis les vélos récupérés ? Que faire pour bénéficier de l’un de ces vélos de seconde main ?
Réponse du 07/01/2011
- de HENRY Philippe
Comme l'a rappelé l'honorable membre, la campagne réemploi "Un vélo sympa servira 2 fois!" en était cette année à sa quatrième édition. Jusqu'à présent et depuis le lancement de l'action, 14 978 vélos ont été récupérés via les parcs à conteneurs. En 2010, ce sont 2096 vélos qui ont été collectés.
En ce qui concerne l'évolution au fil des années, la première édition de 2007 avait permis de récolter 3 989 vélos, pour passer à 4 118 vélos en 2008, puis 4 775 en 2009, et enfin 2 096 vélos en avril dernier. La campagne 2010 a donc connu un succès moins exceptionnel que ses éditions précédentes.
Il convient toutefois de relativiser le résultat mitigé de cette année en rappelant que l'objectif de cette campagne est davantage qualitatif que quantitatif. En effet, le renouvellement d'un vélo intervient en principe moins fréquemment que celui d'un simple jouet. En outre, le facteur "crise économique" a certainement aussi joué un rôle dans la mesure où beaucoup d'intéressés auront probablement privilégié la revente en occasion de leur vieux vélo plutôt que le don pur et simple.
Au vu de ces derniers résultats, la question de la pertinence de poursuivre cette action a été discutée. Les intercommunales projettent néanmoins de relancer l'action dans le courant de l'année 2011, en veillant à une meilleure coordination dans le choix de la date (en évitant notamment qu'elle ne tombe lors d'un week-end de vacances) et en renforçant le budget de promotion.
Cette année, les supports promotionnels mis en œuvre se limitaient essentiellement en la pose d'affiches et de bâches sur les grilles et dans les parcs à conteneurs, et d'envoi de courriers à destination d'associations de promotion du vélo et des administrations communales, tandis que lors des éditions de 2007-2008-2009, la campagne bénéficiait d'un important soutien de Vivacité via les émissions "Beau Vélo de Ravel", "Ravel du Bout du Monde" et "Planète Nature" d'Adrien Joveneau.
Pour la prochaine édition, les intercommunales envisagent d'élaborer un spot radio en commun, tout en continuant de communiquer individuellement, notamment au moyen d'encarts dans la presse écrite.
Enfin, pour ce qui concerne la réparation et la bonne redistribution des vélos collectés, ces tâches ont prioritairement été confiées à des associations locales telles que les CPAS, Pro-Vélo, A-Vélo, l'Outil, la Bécane, les Ressourceries, de même qu'à certaines écoles et hôpitaux et à la Croix-Rouge.