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Solvay et l'achat de BSZ en Russie

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 203 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 01/07/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles
    La presse économique a fait état dans "L'Echo" de ce 13 juin 2010 que le groupe chimique belge Solvay ne pourra finalement pas finaliser l'achat de la chaudière BSZ en Russie.

    Il s'agit d'un échec est-il exprimé, révélateur que la question des investissements étrangers et donc belges pose problème en Russie, ce pays étant tiraillé entre le protectionnisme et la volonté de faire partie du club des pays développés.

    Cette décision a-t-elle ou non des conséquences négatives pour l'économie et l'emploi de Solvay en Wallonie ?
  • Réponse du 03/08/2010
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le 10 juin dernier, Solvay annonçait effectivement qu'il ne pourrait finaliser l'achat de la soudière russe BSZ (Bereznikovsky Sodovy Zavod) à Sodium Group Investments Limited.

    Bien que les autorités fédérales russes de la concurrence aient finalement approuvé - après une procédure administrative longue de cinq mois - la proposition de Solvay visant à l'acquisition d'une part majoritaire de BSZ, cette décision est intervenue trop tard, soit quatre jours après le choix de Sodium Group Investments de ne pas prolonger la validité de la convention d'achat-vente conclue avec Solvay.

    Le Groupe s'est dit profondément déçu par le processus administratif qui a abouti à ce résultat, en dépit de la nature concurrentielle de son projet ainsi que de son engagement à moderniser et à fournir un appui financier à la soudière de Brezniki, dans l'intérêt de toutes les parties prenantes.

    Cependant, Solvay souhaite poursuivre ses relations commerciales avec la Russie et poursuivra l'approvisionnement de ses clients russes en carbonate de soude, grâce à des importations en provenance de ses usines européennes et a américaines.

    L'avortement de ce projet ne devrait avoir aucun impact négatif pour l'économie et l'emploi de Solvay en Wallonie. Rappelons ainsi que l'entreprise emploie aujourd'hui plus de 19 000 personnes dans près de 50 pays au monde et que son chiffre d'affaires s'élevait en 2009 à 8,5 milliards d'euros. De plus, le Groupe annonçait en mai dernier une hausse de 18% de son chiffre d'affaires pour le premier trimestre 2010 par rapport au premier trimestre 2009.

    Avec un budget d'investissements s'élevant à près de 25 millions d'euros pour cette année, Solvay devrait poursuivre son développement stratégique dans des secteurs prometteurs et innovants, à l'instar du projet de construction, annoncé en février 2010, d'une des plus grandes piles à combustibles du monde.