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" le temps est-il venu pour les voitures à hydrogène ? "

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 432 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 06/07/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Quelle est la volonté politique à l'avenir à ce propos dès lors que les pays voisins, l'Allemagne et les Pays-Bas envisagent des plans concrets de création d'un réseau hydrogène national?

    Il s'agit de permettre l'introduction de voitures appelées à utiliser ce combustible à partir de 2015. L'Allemagne semble être à la pointe du progrès en la matière.

    Qu'a-t-il été décidé à ce jour de concret en Wallonie à ce propos?

    Des entreprises wallonnes ou belges souhaitent-elles s'engager dans cette voie?

    Des contacts ont-ils été pris à ce propos avec le Gouvernement fédéral?
  • Réponse du 30/07/2010
    • de EERDEKENS Claude

    La question soulevée par l'honorable Membre s'adresse prioritairement au niveau fédéral. En effet, le transport d'hydrogène est régi par la loi du 12 avril 1965 relative au transport de produits gazeux et autres par canalisations. C'est notamment la DG Énergie du SPF Économie qui octroie des autorisations de transport d'hydrogène.

    La Belgique compte un réseau de transport à haute pression d'hydrogène de plus de mille kilomètres, qui est actuellement utilisé principalement par la pétrochimie et l'agroalimentaire. L'utilisation de l'hydrogène pour les piles à combustible est relativement récente. En Wallonie, citons à titre d'exemple la pile à combustible à hydrogène de l'Université de Liège.

    La Région wallonne soutient financièrement un projet de recherche mené en partenariat par la société Global Design Technology Engineering - GDTech s.a. et l'Université de Liège, Département "Aérospatiale et Mécanique", Secteur « Thermotechnique ». Le projet vise à valider un système d'injection pour moteur au gaz liquéfié. La recherche comprend des essais moteur avec système d'injection externe et avec système d'injection directe. Deux architectures avancées sont testées. Les combustibles d'alimentation sont du gaz naturel et de l'hydrogène.

    La Wallonie compte certaines entreprises qui pourraient être potentiellement intéressées par un tel projet, comme TOTAL ou Air Liquide.

    Aucun contact spécifique à ce sujet n'a été pris avec le Gouvernement fédéral.