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" Techspace s'allie avec GE Aviation "

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 221 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 29/07/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Dans son édition du 22 juillet 2010, « Le Soir Economie » titre sur ce partenariat americano-liégeois sur " les moteurs verts ".

    Monsieur le Ministre peut-il confirmer cette information publiée dans « Le Soir » sous la signature de Monsieur Benoît July.

    Quelles sont les conséquences positives de ce rapprochement pour l'emploi en Wallonie et, plus particulièrement, dans la région liégeoise?
  • Réponse du 22/09/2010
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Techspace Aero a signé avec General Electric Aircraft Engine, à l'occasion du salon aéronautique de Farnborough, un accord de coopération technologique portant sur un nouveau programme de moteurs destinés aux gros avions d'affaires ainsi qu'aux avions régionaux de 100 places : le programmeNG34 / Tech-X.

    Les moteurs concernés sont donc dans la gamme de poussée inférieure à celle propulsant les avions moyens courriers de type B737/A320.

    Le numéro 1 mondial des moteurs d'avions recherchait, très en amont dans le processus, des partenaires capables de proposer des technologies innovantes et différenciées et disposant en outre de capacités financières et industrielles solides.

    Techspace Aero, s'appuyant sur le savoir faire du Groupe Safran et grâce aux aides à la recherche du Gouvernement wallon, a pu développer de telles technologies (soudure, usinage auto-adaptatif, matériaux composite, etc) dans ses domaines de prédilection : le compresseur basse pression et le refroidissement (circuit d'huile) des moteurs d'avions.

    L'accord signé cet été avec GE ouvre la porte à une coopération industrielle qui, en fonction du succès commercial du nouveau moteur et de ses applications, permettra à Techspace Aero d'augmenter son chiffre d'affaires de l'ordre de 15% sur base annuelle. Le chiffre d'affaires complémentaire peut être raisonnablement estimé entre 50 et 100 millions euros pour une période de 15 à 20 ans et ce dès la fin de la décennie.

    Enfin, ce partenariat devrait avoir des conséquences positives sur l'emploi mais qui, à l'heure actuelle, ne peuvent être chiffrées avec précision.