/

"Année record en vue pour l'éolien offshore en Europe"

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 474 (2009-2010) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 06/08/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    « Année record en vue pour l'éolien offshore en Europe ». Ainsi titrait « L'Echo» en page 5 dans son édition du 23 juillet 2010.

    Selon cet article signé par Mme Christine Scharff, 118 éoliennes offshore ont été connectées en Europe pour une capacité totale de 333 MW, pour les six premiers mois de l'année 2010.

    Toujours selon cette journaliste, 151 turbines attendent toujours leur connexion au réseau pour un total de 440 MW.

    Il apparaît que l'allemand EON se taille la part du lion dans l'éolien offshore européen avec 64 % de la nouvelle capacité pour 21 % aux Danois Dong Energy et 11 % chez le Suédois Vattenfall.

    En clair, 96 % pour trois entreprises européennes!

    Quelle est la part de la Wallonie dans ce pactole?

    Pour quelles raisons au niveau wallon s'acharne-t-on à continuer à vouloir développer de manière anarchique l'éolien onshore en suscitant de plus en plus de protestations et de contestations alors que la piste de l'éolien offshore parait la seule intéressante à long terme?
  • Réponse du 01/09/2010 | Annexe [PDF]
    • de NOLLET Jean-Marc

    Le développement de l’éolien off-shore constitue également un enjeu stratégique pour la Belgique. Je tiens à rappeler que la politique de la mer du Nord, dont l’éolien off-shore est une des composantes, est de compétence fédérale.


    A l’heure actuelle, six concessions ont été attribuées en mer du Nord, à l’est des eaux territoriales belges, pour l’exploitation de parcs éoliens off-shore.

    Il s’agit des parcs suivants développés par des consortiums intégrant des sociétés belges et wallonnes (notamment la SRIW et la SOCOFE) : VOIR ANNEXE.

    Je tiens à préciser qu’il n’y a pas à choisir entre le développement éolien off-shore et on-shore ; il faudra soutenir le développement de ces deux sources d’énergie, cruciales pour notre avenir énergétique. Même en tablant sur une exploitation maximale de l’éolien off-shore, l’électricité issue de la mer du Nord n’est pas suffisante pour couvrir l’entièreté de nos objectifs en matière d’énergies renouvelables, encore moins de constituer une source suffisante d’énergie inépuisable. Pour relever le défi, il faudra recourir à une large palette de ressources renouvelables, parmi lesquelles les éoliennes on-shore ont un rôle important à jouer.