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Les résultats des banques, belges principalement, meilleurs que prévus ont-ils un impact positif sur l'économie wallonne et l'emploi wallon ?

  • Session : 2009-2010
  • Année : 2010
  • N° : 240 (2009-2010) 1

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  • Question écrite du 31/08/2010
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Les résultats des premier et deuxième trimestres de 2010 de BNP Paris Bas, d'une part, et de Dexia, d'autre part, sont extrêmement positifs.

    Ces deux entreprises ont réussi positivement les tests de résistance européen publiés le 23 juillet 2010, Dexia se distinguant avec un ratio de 12,2 %.

    Certes, la progression des résultats de BNP Paris Bas a été influencée positivement par des reprises de provision dans le cadre du deuxième trimestre en fonction de fortes provisions réalisées au premier trimestre.

    Ces signes peuvent être considérés comme positifs et quel sera l'impact pour l'économie wallonne de ces bonnes nouvelles pour le secteur bancaire belgofrançais?

    Les analystes considèrent que BNP Paris Bas vaut maintenant plus que ses fonds propres, ce qui semble de bon augure. Toutefois, Dexia semble avoir enregistré une chute de fonds propres.

    Faut-il faire preuve d'un optimisme mesuré à l'égard de Dexia ?

    Quelles sont les conséquences de cette situation pour l'économie wallonne?
  • Réponse du 29/10/2010
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Les résultats du secteur bancaire, et ce n'est pas seulement le propre de BNP PARIBAS, sont manifestement repartis à la hausse, les journaux financiers le relèvent depuis plusieurs mois.

    On notera que dans le même temps, et ce sont les mêmes journaux financiers qui en font également état, la meilleure tenue du secteur bancaire pourrait effectivement être considérée comme un signe encourageant pour l'économie wallonne.

    Cependant, des derniers rapports concernant l'accès au crédit publiés par le CEFIP, la situation ne s'améliore guère, depuis 2009. On note même une diminution du montant total de crédits octroyés, en diminution de 1,58 % entre le 2ème trimestre 2009 et le 2ème trimestre 2010. En ce qui concerne la perception des entrepreneurs concernant l'octroi de crédits, le dernier baromètre du CEFIP est, à nouveau, négatif pour ce qui concerne l'accès au crédit, voire très négatif, pour ce qui concerne le coût du crédit.

    Cela relève donc moins d'une problématique de structure financière des organismes bancaires que du choix, ou du non choix, ou encore d'un choix restreint, d'orientation des fonds vers l'activité économique et non vers une activité purement financière.