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Les menaces de suppression de plusieurs lignes de bus

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2010
  • N° : 248 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 24/11/2010
    • de JAMAR Hervé
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La presse des derniers jours a fait écho des difficultés budgétaires auxquelles sont confrontées les différentes sociétés TEC.

    Pour faire face à ces contraintes, un recensement qui s’étalera jusqu’en décembre vient d’être initié. Des contrôleurs vont compter le nombre de passagers dans les bus et aux arrêts.

    Sur base de leurs chiffres, on décidera de supprimer un bus durant les heures creuses, de supprimer des bus le week-end, …

    Bien que les décisions ne soient pas attendues avant le début de l’année prochaine, les rumeurs vont déjà bon train et on annonce déjà la suppression de plusieurs lignes notamment celles qui desservent les campagnes (Huy-Hannut-Landen, Verlaine-Seraing, Huy-Burdinne,..). En effet, ces lignes sont moins fournies que les lignes circulant dans les grandes agglomérations.

    Cette situation est pour moi particulièrement injuste ! Les habitants de nos campagnes, qui sont déjà les moins bien lotis en matière de transport en commun, risquent d’être à nouveau pénalisés par ces mesures d’économie.

    Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas que d’autres mesures doivent être envisagées avant d’évoquer des suppressions de lignes ? A-t-il étudié d’autres alternatives ?

    Quelles garanties Monsieur le Ministre nous donne-t-il que les villages ne seront pas discriminés par rapport aux grandes agglomérations dans ce relevé ? Des mesures sont-elles prises pour tenir compte de la situation spécifique des lignes « rurales » ?
  • Réponse du 22/12/2010
    • de HENRY Philippe

    Depuis la rédaction de la question de l'honorable membre, les efforts du gouvernement pour ramener la sérénité dans le secteur TEC ont porté leurs fruits. Ils se sont traduits par l'apport de moyens supplémentaires à l'ajustement budgétaire, complétés par un effort tarifaire.

    Dès lors, pour 2011, le budget du groupe étant quasi à l'équilibre, il n'y pas à craindre de répercussions significatives de mesures d'économies, devenues sans objet, sur l'offre de service.

    Les différents TEC vont néanmoins poursuivre, comme ils le font en gestion courante, les adaptations au réseau pour à la fois répondre autant que possible à l'offre tout en conservant un œil attentif sur une réalité élémentaire: le TEC est un transport en commun, qui trouve sont créneau dès lors qu'une demande de transport d'un nombre suffisant de personnes justifie de recours à l'autobus. Dans ce cadre, qui est celui d'une bonne utilisation des deniers publics, il est donc logique que les TEC se préoccupent de recueillir des données relatives à l'utilisation effectives de leurs services.