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L'épandage sur nos autoroutes

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 227 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 03/01/2011
    • de EERDEKENS Claude
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Selon de nombreux témoignages, les sableuses en service sur de nombreuses autoroutes de Wallonie tournaient à vide.

    Cela signifie en clair que les véhicules circulaient, que la sableuse tournait, mais sans sel à l'intérieur de la sableuse.

    Autrement dit, une telle utilisation de la sableuse était totalement inefficace.

    Selon certains témoins qui s'en sont étonnés, il leur fut répondu qu'il s'agissait d'un leurre destiné à rassurer la population!

    Une telle information est-elle bien exacte et concevable?
  • Réponse du 12/01/2011
    • de LUTGEN Benoît

    La Direction générale des Routes n’a donné aucune consigne visant à faire procéder à de faux épandages destinés à « rassurer la population ».

    Les automobilistes peuvent croiser des épandeuses qui ne fonctionnent pas. Ceci s’explique par le fait :
    - soit que les épandeuses ayant terminé leur tournée reviennent au dépôt pour se réapprovisionner en sel ;
    - soit qu’elles se rendent sur une zone bien précise afin d’y réaliser à un épandage localisé ;
    - soit qu’elles effectuent des opérations de déneigement (avec lame) sans épandage de sel.

    Il est impossible d’être plus précis sans savoir où et quand les faits relatés se seraient produits et s’il s’agissait bien d’épandeuses œuvrant pour compte du Service public de Wallonie.
  • Réponse du 26/01/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Les « informations » dont l'honorable membre fait écho sont pour le moins farfelues.

    Si les automobilistes ont pu croiser des épandeuses qui en apparence ne fonctionnent pas, cela s’explique par le fait :
    soit que les épandeuses ayant terminé leur tournée reviennent au dépôt pour se réapprovisionner en sel;
    soit qu’elles se rendent sur une zone bien précise afin d’y réaliser un épandage localisé;
    soit qu’elles effectuent des opérations de déneigement (avec lame) sans épandage de sel.

    Il est impossible d’être plus précis sans savoir où et quand les faits relatés se seraient produits et s’il s’agissait bien d’épandeuses œuvrant pour compte du Service public de Wallonie.

    De plus, je ne vois aucun intérêt à tenter de jeter ainsi le discrédit sur des hommes qui effectuent leur tâche de déneigement ou de salage des routes dans des conditions difficiles.

    Ce travail d'un millier de personnes a permis de limiter fortement, lors de la première grosse offensive hivernale que nous venons de connaître, le nombre d’accidents graves dus aux conditions de circulation et d’assurer au maximum la mobilité sur l’ensemble du réseau tout en préservant le stock de sel disponible alors que tant d’autres pouvoirs publics (belges et étrangers) ont eu des difficultés d’assurer le service d’épandage et la gestion du stock.

    En cela il y a lieu de reconnaître l’efficacité du travail de l’ensemble des acteurs œuvrant sur le réseau régional wallon.