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"l'OMS admet des risques de cancer liés aux portables"

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 291 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 14/06/2011
    • de EERDEKENS Claude
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    L'OMS juge que les fréquences des téléphones portables seraient cancérigènes pour l'homme.

    Il s'agit d'une annonce faite par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) lié à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) suivant l'information communiquée ce 31 mai 2011.

    Madame la Ministre peut-elle confirmer cette information?

    Des contacts ont-ils été pris à ce propos avec le SPF Santé publique de façon à assurer une coordination de l'action et de la réflexion entre les Régions et l'Etat fédéral?

    Est-il envisagé d'assurer la communication de conseils aux usagers de façon à réduire les risques de cancer, à supposer que le cri d'alarme de l'OMS soit fondé?
  • Réponse du 04/07/2011
    • de TILLIEUX Eliane

    L'OMS et ,l'IARC ont effectivement classé les ondes gsm en catégorie 2B, catégorie signifiant « peut être cancérigène pour l'homme ». Il s'agit d'un classement intermédiaire entre la catégorie 1 - cancérigène - et 2A - probablement cancérigène - la catégorie 3 - inclassable - et la catégorie 4 - probablement pas cancérigène. Ce classement indique qu'une association positive a été observée entre l'exposition et certaines pathologies, une relation causale n'étant pas clairement établie mais considérée comme plausible. L'IARC insiste sur la nécessité de poursuivre les études et recommande entre-temps de limiter l'exposition au rayonnement des gsm, une recommandation déjà diffusée en Belgique.

    J'ai demandé que le point soit évoqué en conférence interministérielle de l'environnement élargie à la santé. Il convient en effet qu'une action cohérente tenant compte des leviers possibles aux différents niveaux de pouvoir et de compétence soit menée.

    A la demande de la Ministre fédérale de la Santé publique, le Conseil Supérieur de la Santé devrait examiner plus attentivement les implications du rapport de l'OMS et formuler de nouvelles recommandations ou confirmer au contraire les avis et conseils remis en 2004 et synthétisés encore en 2008.

    Ces avis ont notamment alimenté les brochures grand public établies et diffusées par le Service public fédéral·Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement.

    En ce qui concerne les actions à mener spécifiquement sur le territoire de la Région wallonne, et après concertation en « Task force environnement-santé» ce 23 juin, il est proposé d'élaborer un plan d'actions en communication commun avec la Communauté française et la Communauté germanophone.

    Ce plan déterminera les publics cibles, le contenu des messages et les modalités appropriées de diffusion.