Les suites données à l'évaluation des espaces-rencontres
Session : 2010-2011
Année : 2011
N° : 362 (2010-2011) 1
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Question écrite du 28/07/2011
de BARZIN Anne
à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances
En mars 2010, le gouvernement annonçait sa volonté de procéder à une évaluation du secteur des services « espaces-rencontres ».
Cette évaluation a été réalisée par le Service des sciences de la famille de l'université de Mons.
En janvier dernier, Madame la Ministre m'avait répondu que les résultats de cette évaluation devaient faire l'objet de réunions entre son cabinet et l'administration pour une analyse complète des actions à dégager pour améliorer la situation sur le terrain.
Qu'est-il ressorti de cette analyse ? Quelles mesures Madame la Ministre envisage-t-elle de prendre pour répondre aux besoins de ce secteur ?
L'évaluation réalisée par le Service des sciences de la famille de Mons a-t-elle a été communiquée à l'ensemble du secteur comme il était convenu ?
Réponse du 05/09/2011
de TILLIEUX Eliane
Le bien-être des enfants et de leurs parents est au cœur de mes préoccupations. Ma volonté est de soutenir l'exercice d'une parentalité responsable. L'évaluation de ce secteur s'inscrit dans cette volonté. Celle-ci peut se résumer en trois points : - les moyens de fonctionnement; - la nécessité d'harmoniser et d'échanger sur les pratiques de travail; - l'élargissement de l'offre de service.
En termes de suivi de cette évaluation, j'ai décidé de réunir trimestriellement l'ensemble des services. Lors d'une première réunion, l'étude a été présentée à l'ensemble du secteur.
Le travail mené par l'UMH a notamment révélé que les conditions matérielles de travail étaient parfois difficiles. Une augmentation des moyens de fonctionnement est actuellement envisagé.
Les rencontres trimestrielles doivent également permettre aux services d'échanger sur leurs pratiques de travail.
Quant à l'élargissement de l'offre de service, actuellement un espace rencontre est agréé par arrondissement judiciaire. Mais ces arrondissements sont disproportionnés, que ce soit par l'étendue, la population, la desserte par les transports en commun, etc. J'ai décidé de ne pas multiplier le nombre de services agréés. En effet, il ne m'a pas paru judicieux de multiplier le nombre d'associations, dont la taille très réduite génère des coûts fixes importants. Pour permettre à plus de nos concitoyens de recourir aux compétences des espaces rencontres, je proposerai donc au gouvernement de prévoir, dans les limites financières disponibles, l'agrément d'antennes pour les espaces rencontres exerçant sur un arrondissement judiciaire dépassant une taille critique à définir.