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La construction de logements à basse-énergie dans le parc immobilier social

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 754 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 11/08/2011
    • de PECRIAUX Sophie
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    La Régionale Visétoise d’Habitations gère un parc de quelques 1 370 logements. La construction de bâtiments basse-énergie était une première. Pour rendre les bâtiments moins énergivores, les bâtiments sont orientés vers le sud. Les pièces principales peuvent ainsi bénéficier du soleil. Que ce soit pour la luminosité ou pour la chaleur.
    Pour éviter la surchauffe en été, un pare-soleil a aussi été installé.
    Ensuite, pour limiter les déperditions d’énergie propres aux bâtiments très étendus, les nouveaux logements sont compacts. Les architectes ont veillé à limiter leur surface.
    De plus, l’accent a été mis sur une bonne isolation globale des constructions.
    En outre, des chaudières individuelles ont été installées dans chaque appartement. Et pour finir, les bâtiments sont étanches à l’air. Pour permettre aux habitants de pouvoir quand même respirer, une ventilation à récupération de chaleur a été installée.

    Toutes ces mesures permettront aux locataires de faire des économies d’énergie et, par conséquent, d’argent. Les architectes évaluent à +/- 300 euros par an le prix à payer pour le chauffage et l’eau chaude des sanitaires.

    La grande majorité du projet a été financé par la Région wallonne.

    Quand on sait les difficultés que rencontre une population souvent socialement défavorisée qui occupe le logement social, on peut prendre la mesure de l’importance de ce projet.

    J’ai pris connaissance avec beaucoup d’intérêt de ce projet.
    Monsieur le Ministre peut-il me renseigner sur d’autres projets du même type soutenus par la Région wallonne, où sont-ils implantés et combien de logement concernent-ils ?
  • Réponse du 07/09/2011 | Annexe [PDF]
    • de NOLLET Jean-Marc

    L'honorable Membre trouve en annexe une liste d'autres projets basse énergie réalisés dans le parc locatif social, soutenus par la Région wallonne, ainsi qu'un deuxième tableau pour les projets sélectionnés dans le programme "habitat durable 2010".

    De manière plus générale, diverses mesures sont prises pour que la production de nouveaux logements atteigne un haut niveau de performance énergétique.

    Ainsi, dans le respect des objectifs et du calendrier de la Déclaration de politique régionale, les projets de construction de logements qui seront réalisés dans le cadre de l'ancrage 2012-2013 intègreront notamment un K inférieur ou égal à 35 et un Ew de 60 au maximum.

    Il est également prévu de soutenir la construction de logements passifs ou équivalents (K inférieur ou égal à 20 et Ew de 30 au maximum), notamment par un complément de subvention.

    Les opérations de création de logements par restructuration ou réhabilitation d'un bâtiment existants devront également rencontrer des niveaux de performances (liées aux parois) plus exigeants que les normes fixées par le CWATUPE.

    Je rappelle que toutes les opérations inscrites au programme d'ancrage bénéficient d'aides régionales.

    Enfin, en ce qui concerne les logements existants, je présenterai dans les prochaines semaines au gouvernement la première tranche du programme PIVERT de rénovation énergétique des logements sociaux existants. Ce programme PIVERT 2011 permettra la rénovation de plus de 3.000 logements sociaux parmi les plus énergivores. Cette première tranche bénéficie d'un financement régional à hauteur de 100.000.000 euros.