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L'état des accotements le long de la route régionale Andenne-Namur à proximité du Viaduc de Beez

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 718 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 29/08/2011
    • de EERDEKENS Claude
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Sur la route régionale Andenne-Namur se trouve à l'entrée de Namur le « Viaduc de Beez ».

    La voie d'accès conduisant vers le « Viaduc de Beez », aussi bien sur la route permettant d'accéder au Viaduc que dans le sens Andenne-Namur, le long de l'infrastructure de cet ouvrage d'art poussent des végétations sauvages de façon phénoménale, donnant à cette entrée de ville qu'est la capitale de la Wallonie l'allure d'une zone sinistrée ou dévastée à l'instar d'un bidonville d'une favela de Rio.

    Pour quelles raisons n'assure-t-on pas un entretien correct de cet ouvrage d'art qui semble être envahi par une végétation de plus en plus luxuriante, et ceci en dehors de tout fauchage tardif visé par des préoccupations esthétiques ou environnementales ?

    Est-ce à la région ou à la Ville de Namur d'assurer l'entretien des abords de cet ouvrage d'art, et dans la mesure où ce serait effectivement la Région wallonne qui serait compétente, dans quel délai peut-on escompter une amélioration de la situation des lieux ?
  • Réponse du 19/09/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Tout d’abord, il convient de signaler que les restrictions quant à l’usage d’herbicide ne peuvent aucunement excuser la présence de la végétation sauvage ou, d’une manière générale, l’aspect désordonné des bords de routes.

    Ceci étant, il apparaît que l’état d’effritement des murs de soutènement et du pont de la bretelle au-dessus de la N90 est dû à un problème d’infiltration d’eau. La solution proposée par la Direction générale des Routes consiste en la mise en place d’un parement étanche avec drainage et la réalisation d’une nouvelle chape sur le tablier du pont. Ce travail conséquent sera proposé dans le cadre des budgets d’entretien des ouvrages d’art de la SOFICO.