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Le nombre de gîtes en Wallonie

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 619 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 09/09/2011
    • de MOUYARD Gilles
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Le premier gîte « 5 épis » a récemment été décerné à un établissement en Région liégeoise.

    Serait-il possible de disposer des chiffres concernant ce secteur :
    - le nombre de gîtes en Wallonie ;
    - leur répartition par province ainsi que leur répartition par « épis » ?
  • Réponse du 13/10/2011 | Annexe [PDF]
    • de FURLAN Paul

    Les chiffres disponibles au 14 septembre 2011 se trouvent dans les tableaux repris en annexe.

    Ils reprennent les seuls hébergements touristiques locatifs autonomes, à l’exclusion des chambres d’hôtes.

    Pour que la lecture de ces chiffres soit éclairante, et vu que le terme « gîte » peut prêter à confusion, une petite explication terminologique s’impose.

    Les hébergements touristiques autonomes, autorisés par le Commissariat général au Tourisme (CGT) à utiliser une dénomination protégée par le Code wallon du Tourisme, se divisent en 2 catégories :
    - Les gîtes
    - Les « Meublés de vacances »

    Deux exigences rentrent en compte lorsqu’il s’agit d’identifier un gîte: le caractère typique du bâtiment et le fait que l’accueil soit assumé par le titulaire de l’autorisation.

    Les gîtes se divisent eux-mêmes en 3 sous-catégories :
    - Le « Gîte rural »
    - Le « Gîte citadin »
    - Le « Gîte à la ferme »

    Les éléments de différenciation à prendre en compte sont ici évidents : le gîte rural se situe en milieu rural, le gîte citadin se situe en milieu urbain et le gîte à la ferme se situe dans une ferme en activité (attention que pour ce dernier il n’y a pas d’obligation de typicité du bâtiment).

    A noter aussi que les hébergements autorisés ne représentent pas tout le parc des hébergements touristiques locatifs autonomes présents en Wallonie.

    Une proportion non-négligeable de ces hébergements a fait le choix de ne pas demander, auprès du CGT, l’autorisation d’utiliser une dénomination protégée. A partir du moment où ces hébergements ont obtenu du bourgmestre de la commune où ils sont situés, une attestation de conformité aux normes de sécurité –incendie, ils peuvent néanmoins fonctionner.

    Ce préambule étant, j’invite l’honorable membre à découvrir lesdits tableaux, reprenant le nombre d’hébergements autorisés dans chacune des 4 sous-catégories.