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Les subsides pour le patrimoine wallon

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 760 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 13/09/2011
    • de BARZIN Anne
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Il y a quelques mois, j'avais adressé à Monsieur le Ministre plusieurs questions écrites relatives aux demandes et octrois de subsides en matière de patrimoine pour chacune des provinces wallonnes.

    J’accuse bonne réception des différentes réponses. Néanmoins, celles-ci sont incomplètes sur un certain nombre de points.

    En effet, pour chacune des provinces, Monsieur le Ministre ne reprenait dans ses réponses que le nombre de dossiers ayant fait l’objet d’un engagement budgétaire en 2010 sans même mentionner le nom du bien, du site ou du monument dont il s’agit.

    Il ne mentionnait pas non plus le nombre de demandes de subsides ayant fait l’objet d’un refus et les raisons de celui-ci.

    Enfin, il évoque les difficultés de donner précisément à l’heure actuelle, pour 2010, le montant des subsides engagés du fait que certaines procédures sont encore en cours pour ces dossiers.

    Peut-il nous communiquer pour chacune des provinces wallonnes, le nom des sites qui ont fait l’objet d’un engagement budgétaire pour 2010 et le nombre de demandes de subsides ayant été rejetées et les raisons de ce refus ?
  • Réponse du 06/10/2011
    • de LUTGEN Benoît

    J’ai octroyé en 2010 des subventions pour la restauration des biens classés suivants :

    Brabant wallon :

    Braine-l’Alleud : Eglise Saint-Etienne ;
    Villers-la-Ville : Ruine des l’ancienne abbaye (projet 1 : restauration du moulin abbatial) ;
    Villers-la-Ville : Ruine des l’ancienne abbaye (projet 7 : restauration de la buanderie et de la porte de la ferme).



    Hainaut :

    Bernissart : Eglise de Tous-les-Saints à Blaton ;
    Charleroi : Bâtiments de l’Université Paul Pastur ;
    Ecaussinnes : Château-fort et jardin potager à Ecaussinnes-Lalaing ;
    Estinnes : Abbaye de Bonne Espérance à Vellereille-les-Brayeux.
    La Louvière : Ancien hôpital Saint-Julien à Boussoit ;
    La Louvière : Manufacture Royal Boch ;
    La Louvière : Chapelle Notre-Dame au Puits à Trivières ;
    Lessines : Eglise Saint-Martin à Deux-Acren ;
    Leuze-en-Hainaut : Eglise Saint-Pierre à Leuze ;
    Mons : Eglise Saint-Nicolas-en-Havré.
    Mons : Collégiale Sainte-Waudru ;
    Mons : Couvent des Ursulines et chapelle ;
    Péruwelz : Gare ;
    Silly : Château de Thoricourt.
    Tournai : Maison Quai Notre-Dame ;
    Tournai : Eglise Saint-Jacques ;
    Tournai : Cathédrale Notre-Dame.




    Liège :

    Chaudfontaine : Prieuré de Saint-Jean l’Evangéliste ;
    Dalhem : Château-ferme de Bombaye ;
    Dalhem : Orgues de l’église Sainte-Lucie à Montroux ;
    Faimes : Eglise Saint-Sulpice à Aineffe ;
    Hamoir : Maison Senny à Filot ;
    Liège : Arche du Vieux Pont partie Impasse ;
    Liège : Maison Place de Bronckart ;
    Liège : Maison de la Société littéraire ;
    Liège : Athénée Léonie de Waha ;
    Liège : Maison rue Souverain-Pont 7 ;
    Liège : Maison rue Souverain-Pont 76 ;
    Liège : Eglise Saint-Jacques ;
    Theux : Hôtel de Ville ;
    Tinlot : Eglise Notre-Dame de Ramelot ;
    Verviers : Ferme de la Belle Maison à Petit-Rechain ;
    Verviers : Maison rue Jules Cerexhe 78-80.




    Luxembourg :

    Arlon : Montée royal vers Saint-Donat (lot 2) ;
    Durbuy : Chapelle Saint-Denis à Juzaine ;
    Houffalize : Ferme du Château à Tavigny ;
    Marche-en-Famenne : Eglise Saint-Remacle.




    Namur :

    Cerfontaine : Château de Senzeille ;
    Couvin : Château Saint-Roch ;
    Couvin : Eglise Saint-Georges à Gonrieux ;
    Florennes : Château de Florennes ;
    Gesves : Château de Haltinne ;
    Namur : Ferme de Ponty ;
    Namur : Fontaine-pompe de l’Ange.


    Par ailleurs, il faut savoir qu’aucune demande d’octroi de subside n’a jamais été refusée à ce jour, pour autant que les travaux concernés puissent être subsidiés, que le dossier soit en ordre au niveau de son instruction administrative et des autorisations préalables nécessaires, et que des crédits soient disponibles sur l’allocation budgétaire concernée.

    Dans le cas contraire, le dossier est reporté à l’exercice budgétaire de l’année suivante.