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Le retard dans la libération des subsides dédiés aux professionnels du tourisme

  • Session : 2010-2011
  • Année : 2011
  • N° : 640 (2010-2011) 1

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  • Question écrite du 20/09/2011
    • de MOUYARD Gilles
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    A la faveur d'une rencontre avec des professionnels du tourisme de la Province de Namur, ceux-ci ont fait remarquer à l'unisson les retards qui prédominent en matière de libération de subsides pour le secteur du tourisme et notamment des hébergeurs.

    Monsieur le Ministre a-t-il déjà été sensibilisé au sujet ? A-t-il pu en référer à son administration ? Cette situation est-elle prise en considération ? Des pistes sont-elles à l'étude pour y remédier ?

    Quels montants budgétaires étaient alloués aux diverses primes ? Combien de primes ont été payées en 2010 ? Quelles est l'estimation pour 2011 ? Quels sont les budgets encore disponibles ?

    En ce qui concerne le personnel, combien de personnes sont-elles employées par les services ad-hoc ? Des engagements sont-ils prévus ?
  • Réponse du 28/10/2011
    • de FURLAN Paul

    2010 fut une année « difficile » pour les subventions aux hébergements touristiques. Le traitement des demandes en a été retardé en conséquence.

    Une raison principale à cela réside dans le manque d’effectif à la Direction des Hébergements touristiques de mon administration.

    L’année 2011 présentera sans doute de meilleurs taux de consommation. Et ce pour deux raisons : le système mis en place en interne est rodé et la fin d’année connaît souvent un rythme soutenu d’engagement et d’ordonnancement.

    Aussi ai-je décidé, dans les limites de mes possibilités budgétaires, le renforcement de cette direction par l’engagement imminent de 3 nouveaux agents à temps-plein.

    Ceux-ci rejoindront ainsi une équipe composée, en équivalent temps plein, de 1 directeur, 2 coordinateurs de cellule, de 12 agents gestionnaires de dossiers et de 4 assistantes/secrétaires et contribueront très certainement au rattrapage de cette situation exceptionnelle.

    Complémentairement, j’informe l’honorable membre qu’en 2010, le taux de consommation des crédits d’engagement fut de 62% (2,63M € sur 5,23) pour un taux de consommation des crédits d’ordonnancement de 90% (3,43M € sur 3,79)

    Pour 2011 et à ce stade, le taux de consommation des engagements se situe à hauteur de 58% (3,01M € sur 5,2) pour un taux de consommation des crédits d’ordonnancement de 72% (3,40M € sur 4,73).