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Le "littering" et les campagnes de ramassage de détritus le long des autoroutes

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 69 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 17/10/2011
    • de de COSTER-BAUCHAU Sybille
    • à LUTGEN Benoît, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    En 2009, afin de résoudre le problème de la concentration des déchets en bordure des autoroutes dû au « littering », vous annonciez que des contrats-types avaient été mis au point par la Direction générale des Routes et Bâtiments en vue de réaliser annuellement : douze campagnes généralisées de ramassage en terre-plein latéral, six de même type en terre-plein central, douze ramassages de détritus dans les bretelles d'entrée et de sortie, douze ramassages de détritus dans l'ensemble de la surface des échangeurs autoroutiers et dix campagnes de tonte par an afin d'assurer l'entretien des plantations des aires autoroutières.

    Le nombre de campagnes a-t-il été respecté pour 2010 ? Quel a été le coût de ces campagnes  pour la Région wallonne ?

    Combien de tonnes de déchets ont été récoltés ?

    On connaît la difficulté de sanction du « littering », mais combien de procès verbaux ont été dressés  en 2009 et 2010 ? Quels systèmes sont mis en place afin de constater l’infraction : caméras, enquête de la police de l’environnement ?
  • Réponse du 08/11/2011
    • de LUTGEN Benoît

    Les mesures préconisées en 2009 ont été respectées et seront pérennisées à l’avenir. A cet effet, le Service Public de Wallonie consacre chaque année plus de 16 millions d’euros à la propreté des espaces publics.

    La lutte contre les infractions a été renforcée par la réaffectation de nouveaux agents de la Police domaniale : en 2010, celle-ci a rédigé 1 160 procès-verbaux initiaux pour abandon de déchets dont 926 à charge de personnes identifiées. 

    Un audit externe de l’état de propreté des routes wallonnes est en cours de réalisation. Il vise à obtenir une évaluation objective et indépendante (selon le principe du « client mystère ») de l’aspect visuel des différents éléments (revêtements, marquages, signalisations, végétations, …) et de la propreté.

    Une estimation précise du nombre de tonnes de détritus récoltés n’est pas disponible à l’heure actuelle.