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"Le rêve mis sur orbite à Transinne"

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2011
  • N° : 45 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 03/11/2011
    • de EERDEKENS Claude
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    « Le rêve mis sur orbite à Transinne », ainsi titrait «Le Soir» du jeudi 20 octobre 2011, en page 20, de l'édition « Namur-Luxembourg ».

    Selon cet article, Vitrociset souhaite construire une tête de pont à Transinne pour le programme Galileo.

    Si cette information est bien exacte, on ne peut que s'en réjouir.

    Monsieur le Ministre peut-il confirmer cette information, la nature des investissements envisagés et l'emploi potentiel qui pourrait être créé sur place?

    Il est à noter que « l'Echo », dans son édition du jeudi 20 octobre, en page 10, annonce qu'il y aura bientôt un centre de maintenance belge de Galileo qui présente un investissement de 5 à 6 millions d'euros.
  • Réponse du 15/11/2011
    • de MARCOURT Jean-Claude

    La Belgique est l’un des pays fondateurs de la politique spatiale en Europe avec la création en 1962 de l’ESRO rebaptisée ensuite Agence Spatiale Européenne (ESA).

    Conformément à son ambitieuse politique spatiale, la Belgique est aussi le sixième pays contributeur au programme Galileo de l’ESA, juste après l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France notamment.

    Le programme Galileo se situe actuellement à la fin de sa phase de développement et de validation et débute la phase finale de déploiement et d’opérationnalisation de l’outil.

    Les importants investissements de la Belgique dans la phase de développement ont permis à l’industrie wallonne de développer les méthodologies d’ingénierie et un savoir-faire certain dans ces domaines.

    C’est dans ce cadre que s’inscrit la réussite du déploiement au niveau mondial des systèmes de communication nécessaires à l’infrastructure terrestre de Galileo via la société Vitrociset à Transinne.

    Par ailleurs, le consortium industriel Spaceopal, où sont associées 7 sociétés spécialisées à l’initiative de l’Agence spatiale allemande, assurera la gestion de la constellation satellitaire et des infrastructures terrestres Galileo.

    L’industrie wallonne, via la société Vitrociset Belgium, est maintenant présente au sein du consortium Spaceopal avec, en particulier, la responsabilité des activités de maintenance (responsabilité intégrale) pour tous les sites distants de Galileo répartis autour du globe.
    Le centre de maintenance belge Galileo consisterait en une base logistique permettant de gérer les pièces nécessaires aux différentes stations de contrôle de Galileo, partout dans le monde.

    Actuellement ces compétences sont présentes en Wallonie, plus précisément sur le site du parc Galaxia à Transinne où plusieurs sociétés sont établies et travaillent déjà activement sur le programme Galileo.

    Les retombées économiques globales du projet Galileo étant actuellement globalement estimées à 28 milliards d’euros, la création de ce centre permettra également la création d’une trentaine d’emplois directs à haute valeur ajoutée.